Vettel révèle comment le ’très gentil’ Webber l’a aidé durant son premier test en F1
Le jeune Sebastian avait beaucoup souffert physiquement
Sebastian Vettel effectuait ses débuts en Formule 1 en 2007 avec BMW-Sauber au Grand Prix des Etats-Unis, mais c’est en réalité en 2005 qu’il pilotait une F1 pour la première fois avec Williams. D’ailleurs, un certain Mark Webber lui a prêté main forte ce jour-là.
En 2004, Vettel remportait le championnat de Formula BMW ADAC avec 18 victoires empochées en 20 courses. Ce titre lui permettait alors d’effectuer un test avec l’équipe Williams qui était à l’époque motorisée par le constructeur allemand. Il découvrait ainsi la FW27 de 2005 sur le circuit de Jerez.
Ce jour-là, le pilote alors âgé de 18 ans a eu l’opportunité de travailler avec Mark Webber, son futur coéquipier chez Red Bull, qui était alors titulaire au sein de l’équipe de Grove.
"Ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est que j’effectuais mon tout premier test en F1 en 2005," a déclaré Vettel.
"Mark était alors présent également, nous avions partagé la voiture. J’avais un accord avec BMW qui me permettait de faire quelques tours, et je me souviens très bien de ce test car j’avais un peu peur et mes yeux étaient... Il y avait une telle adrénaline après ces quelques tours effectués."
Le jeune Sebastian ressortait totalement épuisé de ce test après avoir découvert la brutalité qu’entraine le pilotage d’une F1 sur le plan physique. Heureusement pour lui, Webber veillait au grain.
"Je n’étais plus capable de tenir mon cou et Mark a été très gentil, il nous a emmenés à l’aéroport, et c’est ainsi que les choses ont réellement commencé."
Webber : Sebastian n’était pas prêt pour la brutalité d’une F1
Lui aussi invité à évoquer ce fameux test de Jerez, Mark Webber se souvient que Vettel avait de réels doutes concernant sa capacité à piloter une voiture aussi exigeante sur le plan physique. Mais comme le prouvera sa carrière par la suite, il a su faire plus que s’adapter.
"En 2005, les voitures étaient très légères. Elles avaient tant de puissance et d’adhérence alors physiquement, comme c’est encore le cas de nos jours, vous n’êtes pas prêt à ça," explique l’Australien.
"Sebastian n’était pas prêt pour la brutalité d’une monoplace de Formule 1, il me disait à l’époque : ’Je ne suis pas sûr que ce soit possible pur moi’. Mais c’est un travailleur acharné, il va de l’avant, il est très analytique et il avait une grande confiance en lui. Il savait que le rêve était toujours bien vivant."
"Nous sommes devenus coéquipiers en 2009. Red Bull n’avait alors pas encore connu le succès. Nous étions toujours en train de grandir en tant qu’équipe, mais nous savions que nous avions une chance de contrarier les équipes établies. Et c’est ce que nous avons accompli. C’était une aventure vraiment cool."
Avec le recul, Vettel se serait comporté "différemment" vis-à-vis de Webber
Coéquipier chez Red Bull de 2009 à 2013, Vettel et Webber ont aussi connu des moments de tension en piste, notamment à deux reprises : au Grand Prix de Turquie en 2010, où les deux hommes s’accrochaient alors qu’ils étaient en tête, et bien sûr en Malaisie en 2013, où l’Allemand refusait la consigne du ’Multi-21’ qui lui sommait de rester derrière son coéquipier.
De nombreuses années ont passé depuis, Vettel admettant aujourd’hui que si c’était à refaire, il se serait parfois comporté différemment avec son ancien coéquipier.
"Mark a évidemment accompli des choses incroyables durant toutes ces années. Il était si rapide en qualifications et avait une grande expérience. Mais il y a probablement certaines choses que je vois un peu différemment maintenant que je suis un peu plus âgé et que j’ai accumulé un peu d’expérience. À l’époque, je ne regardais que ce qui se trouvait juste devant moi et sur la piste, c’est tout ce qui comptait et qui m’intéressait."
"A ce moment-là, Mark avait déjà beaucoup d’années en F1 et, si je compare avec peut-être les trois, quatre, cinq, six dernières années, ce qui est plus ou moins le temps que nous avons couru ensemble, ma vision est complètement différente dans certains domaines."
"Mais je pense que nous avons toujours entretenu une relation honnête. Il y a sûrement eu des moments où nous n’étions pas d’accord, disons-le ainsi, mais je pense que nous avons toujours eu du respect l’un pour l’autre et ça nous aide à toujours bien nous entendre aujourd’hui."
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