Vettel préférerait être plus véloce en virages et moins en lignes droites
Il ne pense pas que Ferrari ait fait un pas en arrière dans le développement
Sebastian Vettel a terminé, à la régulière, à une minute de Lewis Hamilton au Grand Prix de Hongrie. L’écart est abyssal… Pourtant, la Scuderia espérait avoir fait des progrès en réglages à faible appui ; et les températures assez élevées auraient dû favoriser les Rouges.
Sebastian Vettel est-il aujourd’hui intimement déçu de la performance de sa monoplace ?
« Du côté des températures, cela allait. Il faisait assez chaud, presque 50 degrés sur la piste. Nous avons vu nos limites en qualifications, et nous en avons eu la confirmation en course. »
Ferrari a-t-elle fait un net pas en arrière dans la course au développement ?
« Je ne pense pas que ce soit un pas en arrière, nous avions quelques pièces, c’était un petit pas en avant, mais ce n’est pas suffisant. Il est important que l’ambiance dans l’équipe demeure positive, ce qui est le cas. Tout le monde sait ce qu’il nous manque. Nous étions très compétitifs en lignes droites, 6 ou 7 km/h plus rapides que les Red Bull et les Mercedes, mais nous perdons beaucoup en virages. Sur certaines pistes, l’efficience moteur compte plus, ici, c’est une piste où l’inefficience rapporte plus, donc tant que vous avez de l’appui, c’est positif. C’est là où nous manquons de performance et en course, cela se voit plus parce que vous glissez plus. Et nous usons plus rapidement les pneus. Donc ce n’est pas à votre avantage. »
« Certaines pistes vous conviennent mieux que d’autres. Je suis assez ouvert d’esprit pour l’accepter. Mais nous n’avions juste pas le rythme face aux deux premiers en particulier. Donc nous avons bien sûr du travail à faire, et des marges des progrès, c’est en virages que nous sommes en difficulté. Mais cela est compensé par notre vitesse en lignes droites. Si je pouvais échanger, oui, je le ferais. »
« Nous avons ajouté quelques pièces à la voiture. Elles fonctionnaient mais pas assez pour vraiment nous rapprocher sur un circuit comme cela. »
« Des circuits qui vont arriver, surtout Spa et Monza, pourraient être meilleurs pour nous. Mais notre ambition est de vraiment forcer les choses pour qu’elles arrivent, et soient sous contrôle en course. Nous en sommes très loin aujourd’hui. Mais l’ambiance est bonne. »
Grâce à une stratégie décalée (premier relais plus long en médiums, deuxième plus court en tendres), Sebastian Vettel a au moins pu battre son coéquipier Charles Leclerc, pour monter sur le podium. Mais n’était-il pas trop difficile de faire tenir aussi longtemps ces médiums ?
« C’était très difficile. Ils étaient en très mauvais état à la fin. J’étais heureux d’avoir essayé. Nous sommes restés 10 ou 15 tours de plus en piste que Charles, juste pour faire quelque chose de différent, et espérer une voiture de sécurité, mais les deux devant étaient déjà hors de portée. C’était vraiment seulement pour essayer quelque chose de différent. Cette stratégie semblait loin d’être idéale au moment de s’arrêter, mais j’ai juste essayé de donner tout ce que j’avais. Ce n’est pas si important finalement, 3e ou 4e, c’est toujours la même chose pour l’équipe. Le plus important, c’est que nous n’étions pas assez rapides pour suivre les deux devant, au bout de deux tours seulement. »
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