Vettel ne pouvait ’pas disparaître’ devant Hamilton à Zandvoort
L’Allemand était pénalisé pour non-respect des drapeaux bleus
Au Grand Prix des Pays-Bas, Sebastian Vettel s’arrêtait au 36e tour pour changer de pneumatiques alors qu’il occupait la 14e place. Mais en ressortant de la voie des stands, il se retrouvait juste devant la Mercedes F1 de Lewis Hamilton qui venait de ravir la troisième place à la Red Bull de Sergio Perez.
Le pilote Aston Martin se voyait présenter les drapeaux bleus mais restait devant ses adversaires durant quelques virages, ce qui permettait à Perez de se rapprocher de Hamilton, avant que Vettel ne s’écarte finalement juste après.
Les commissaires de piste jugeaient finalement que l’Allemand n’avait pas respecté les drapeaux bleus et lui infligeaient une pénalité de 5 secondes à son temps de course, une décision que l’intéressé, finalement 14e de l’épreuve, n’a pas approuvé.
"Je m’étais déjà écarté avant même la moitié du tour. Et je ne peux évidemment pas disparaître. J’ai une opinion différente de la leur mais ça n’a pas d’importance," a indiqué Vettel.
"Je savais que c’était trois virages et j’étais plus rapide. Je ne sais pas à qui étaient destinés les drapeaux bleus. Je pense que c’est drôle qu’il faille la moitié de la course avant d’avoir la pénalité. Cela n’a profité à personne. Je n’ai rien gagné et je n’ai rien coûté à personne."
"Perdre du temps est normal. Cela dépend d’où vous ressortez en piste. Que ce soit trois virages ou cinq, je l’ai fait équitablement et dans un endroit où ils ne perdent pas de temps du tout."
Le quadruple champion du monde a d’ailleurs été défendu par Mike Krack, son directeur chez Aston Martin F1, qui estime que son pilote bénéficiait d’un bon rythme grâce à ses nouveaux pneumatiques.
"C’est toujours difficile lorsque vous sortez des stands avec des pneus neufs et que vous vous faites prendre un tour par des pilotes en pneus usés," a déclaré le Luxembourgeois.
"Il n’était pas vraiment plus lent à ce moment-là. Mais si on voit les choses autrement, peut-être qu’il est resté trop longtemps devant Lewis. Ce genre de choses se produit parfois."
"Nous savions que nous allions finir par devoir l’arrêter. Il était au courant que des pilotes arrivaient mais parce qu’il avait du rythme, je pense qu’il estimait pouvoir prendre un peu d’avance. Mais lorsqu’il y a les drapeaux, il faut les respecter."
Cet incident ne se serait en tout cas pas produit si Aston Martin n’avait pas effectué un arrêt lent sur la monoplace de Vettel, qui serait ainsi reparti plusieurs secondes devant Hamilton et Perez.
Et Krack d’admettre que cet arrêt, indirectement responsable de la pénalité, avait laissé son pilote frustré.
"Exactement. Lorsque vous n’avez que deux ou trois secondes de marge mais que l’arrêt se passe mal, vous obtiendrez le drapeau bleu. Et vous perdez encore plus de temps en fin de compte."
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