Vettel n’est pas favorable à l’interdiction des voitures thermiques

"Je suis la dernière personne à vouloir interdire quoi que ce soit"

Par Franck Drui

22 août 2023 - 14:45
Vettel n'est pas favorable à (…)

L’ancien pilote de F1 Sebastian Vettel déclare qu’il n’est pas favorable à l’interdiction des voitures thermiques.

Certains écologistes militent pour des restrictions draconiennes sur des choses comme les voyages en avion et en voiture au nom du changement climatique.

Vettel, 35 ans, convient que certains aspects de la vie doivent changer à l’avenir.

"Sans vouloir restreindre la liberté, faut-il prendre l’avion pour aller à New York pendant trois jours ? Oui, il y a effectivement des gens pour qui cela est nécessaire. Mais juste pour des vacances ou une petite excursion ?"

"Je suis la dernière personne à vouloir interdire quoi que ce soit à qui que ce soit. Mais il faut aussi avoir conscience de la situation dans son ensemble et savoir combien de personnes souffrent déjà du changement climatique."

L’Allemand, qui en est à sa première année après la F1, admet que l’un de ses passe-temps est de conduire des motos à essence.

"Cela me procure encore beaucoup de plaisir. D’un autre côté, je comprends les gens qui voient la catastrophe climatique comme une menace existentielle pour eux-mêmes."

"Encore une fois, je pense qu’il est important de ne pas parler d’interdictions, mais de mettre l’accent sur les alternatives. Les motos comme les autos peuvent fonctionner avec des carburants synthétiques."

Vettel exploite également de vieilles F1 fonctionnant avec du carburant durable sur certains évènements (photo).

"Je ne suis pas fan des biocarburants. La terre est utilisée pour cultiver du fourrage afin de produire du carburant - ce n’est pas si génial. Nous pouvons faire mieux."

"Mais les voitures et les motos sont des biens culturels. Beaucoup de bien en a résulté. Nous ne devons pas les abolir, mais les maintenir en vie."

Une autre manière d’améliorer les choses, a déclaré Vettel, serait de rendre les villes "plus agréables à vivre".

"Si j’imagine que les transports publics seront plus fluides, avec une solution par le rail meilleure qu’aujourd’hui, alors la question de la voiture ou de l’avion ne se posera peut-être plus."

"Dès que l’offre est bonne, la majorité des gens l’accepte. Beaucoup n’ont pas la vision d’une amélioration. Le changement leur fait peur au début. Il faut de l’imagination."

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos