Vesti est face à un triple défi technique, physique et mental pour ses EL1

Actuel 2e du championnat F2 derrière Théo Pourchaire, après l’avoir longtemps mené, Fred Vesti est pour le moment le plus grand espoir de la filière jeune de Mercedes.

Conformément à la réglementation, Mercedes alignera son jeune pilote en essais libres, à compter des EL1 du Mexique ce vendredi.

Ce sera une étape importante à franchir dans la carrière du Danois ; mais aussi une étape risquée.

« Une F1 est bien plus compliquée qu’une F2 » craint déjà Vesti.

Et la complexité est loin de s’arrêter au pilotage, poursuit le jeune pilote Mercedes.

« La façon dont vous devez parler aux ingénieurs, les termes qu’ils utilisent sont différents. Il est donc très important de s’intégrer à l’équipe et d’apprendre tout ce qui se passe le plus rapidement possible. Je passe beaucoup de temps avec les ingénieurs à parler de la voiture, des pneus et même de la piste. »

Nouvelle difficulté pour Vesti : il ne connait pas le tracé des frères Rodriguez...

« Un autre défi est que je n’ai jamais conduit sur ce tracé de Mexico dans la vraie vie. Le simulateur est très important pour moi, car il me permet d’apprendre chaque virage et de connaître les sensations de la voiture sur ce circuit. Le Mexique est un circuit assez particulier en raison de l’altitude, donc une piste avec peu d’adhérence. Donc le fait de m’y habituer et de me sentir à l’aise dans le simulateur m’aidera énormément une fois sur la piste. »

La préparation de Vesti est à la fois physique et mentale, poursuit le jeune pilote. Le cou est bien sûr la partie sensible à travailler le plus...

« D’un point de vue mental, il est vraiment important de faire le bon travail avant des EL1 en Formule 1. C’est mon tout premier roulage en essais libres, donc mes attentes sont évidemment élevées, mais il y a une liste de choses, de boutons à apprendre par exemple, que je dois passer en revue. Je dois cocher toutes les cases, et c’est là que je vais me concentrer, profiter du moment présent et faire de mon mieux. »

« De mon côté, la préparation physique et mentale est l’une des choses les plus importantes. Le cou a besoin d’être entraîné beaucoup avant une séance de Formule 1. La Formule 2 est difficile à piloter, mais le passage à la Formule 1 est si important, surtout physiquement, qu’il faut de nombreuses semaines, voire des mois, pour préparer une telle séance. Donc, oui, je mange très bien, je m’entraîne beaucoup, surtout au niveau du cou, et sur le plan mental, j’essaie juste d’avoir les bonnes attentes. Ce n’est pas nécessairement le temps au tour, mais juste de passer la journée de la meilleure façon possible. C’est quelque chose de très important pour une première fois dans une voiture de Formule 1 dans les essais libres. »