Verstappen : Une belle deuxième place suite à un ’après-midi médiocre’
Le pilote Red Bull s’est remis d’un début de course difficile
En grande difficulté lors des premiers tours du Grand Prix de Grande-Bretagne, lors desquels il n’a pu suivre le rythme des Mercedes F1 avant de se faire déposer par les McLaren, Max Verstappen a une nouvelle fois réalisé un grand numéro pour inverser la tendance et terminer deuxième de la course, exploitant parfaitement les occasions stratégiques offertes par la pluie puis par une piste asséchante.
Le pilote Red Bull, qui a dépassé Lando Norris en fin d’épreuve avant de terminer dans les échappements de Lewis Hamilton, augmente au passage son avance au championnat du monde et se satisfait logiquement de cette belle deuxième place.
"Le début de la course n’a pas été très bon. J’ai essayé de suivre le rythme, mais je n’avais plus de pneus, ils ont surchauffé et j’ai eu du mal à trouver de l’adhérence. Ensuite, Lando est passé. Puis Oscar est passé. Il a commencé à pleuvoir. Je n’avais pas d’adhérence non plus. Je ne voulais pas prendre trop de risques parce que je ne me sentais pas à l’aise. Je me suis donc dit que j’allais rester là et essayer de survivre. Et c’est ce que j’ai fait. Et à un moment, même Carlos s’est joint à la fête. Alors je me suis dit : ’Bon sang, c’est vraiment un mauvais après-midi’."
"Mais ensuite, oui, nous sommes restés sur la piste, nous avons fait les bons choix en passant au bon moment du pneu slick à l’intermédiaire, puis de l’intermédiaire au slick, ce qui m’a permis de rester en lice, vraiment. Je veux dire qu’en prenant les bonnes décisions, nous étions là au bon moment. Et à la fin, avec le pneu dur, c’était la bonne décision pour nous, sans aucun doute. Nous pouvions ainsi pousser sur le pneu, parce que le Medium n’était déjà pas assez bon pour nous. Donc à la fin, aller à fond sur le pneu dur était le mieux que nous pouvions faire et nous avons terminé deuxièmes. À un moment donné, nous ne pouvions viser qu’une cinquième ou sixième place. Alors oui, dans un après-midi médiocre, je dirais qu’en termes de performance, être deuxième, c’est déjà ça."
Concernant le début de course compliqué, "je n’avais tout simplement pas le rythme. Je n’arrivais pas à suivre ce qu’ils faisaient devant moi. Beaucoup de graining. Et c’est quelque chose, bien sûr, que nous devons examiner."
Et au sujet des bonnes décisions stratégiques prises par Verstappen et Red Bull, le triple champion du monde en titre évoque forcément son ingénieur de course, Gianpiero Lambiase.
"C’est une discussion constante que j’ai avec Gianpiero, vous savez, avec le radar, il me donne les informations qu’il a, aussi bien qu’il le peut. Et puis, en tant que pilote, bien sûr, à un moment donné, si vous ne vous sentez pas capable de continuer avec les pneus slick et pensez qu’il est temps de passer aux intermédiaires, vous devez crier à la radio que vous entrez. C’est ce que nous avons fait. Et ensuite, c’est la même chose passant des intermédiaires aux slicks. Bien sûr, l’équipe peut parfois vous aider un peu plus en voyant ce que d’autres pilotes font en piste. Mais en fin de compte, le soleil revenait, la piste séchait encore rapidement comme c’était déjà le cas lors des jours précédents et j’ai pris un risque."
Un déficit "à comprendre" en termes de "rythme de course"
Silverstone a toujours souri à Red Bull ces dernières année, mais l’écurie autrichienne est cette fois tombée sur au moins deux équipes plus fortes qu’elle au niveau de la performance pure. De quoi inquiéter Verstappen pour la suite de la saison malgré une avance encore confortable au championnat ?
"Sur un tour, ça n’avait pas l’air trop mal. Je pense que c’était surtout le rythme de la course. Nous n’avions tout simplement pas le rythme. Je n’ai pas pu suivre le rythme des autres. Et c’est quelque chose, bien sûr, que nous devons comprendre."
C’est donc l’Angleterre qui, grâce à Hamilton, a remporté le match à Silverstone, mais nos amis d’outre-Manche auront droit à une revanche face aux Pays-Bas mercredi soir à l’occasion de la deuxième demi-finale de l’Euro de football. Et en grand supporter des Oranje, Verstappen sera évidemment derrière les siens devant sa télévision.
"Je regarderai le match. J’envoie toujours des messages à Virgil (Van Dijk, capitaine et défenseur de l’équipe des Pays-Bas) avant ou après un match. Honnêtement, je n’ai pas besoin de leur dire quoi que ce soit. Je pense qu’ils savent beaucoup mieux ce qu’ils doivent préparer et comment ils doivent travailler eux-mêmes et avec, bien sûr, toutes les personnes impliquées dans l’équipe, n’est-ce pas ? Alors, bien sûr, j’espère que les Pays-Bas vont gagner. Je veux dire, c’est simple, mais j’espère que ce sera un grand match. Et bien sûr, ce serait génial d’être en finale."
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