Verstappen trouve beaucoup plus agréable de piloter avec un Honda qu’avec un Renault

Il loue également la fiabilité de Honda

Par Alexandre C.

1er mars 2019 - 12:17

Honda surpasse les attentes pour le moment à Barcelone. Le motoriste japonais était attendu au tournant pour ses débuts avec la très exigeante équipe Red Bull, et force est de constater que le défi est relevé haut la main jusqu’à présent.

La fiabilité du V6 nippon est donc un gros motif de soulagement pour Max Verstappen…

« C’est le plus important. Avec les années, vous savez de plus en plus ce qu’il faut rechercher dans ce genre de test. Ce ne sont pas les chronos. Le plus important, pour moi, c’est de voir que nous avons été capables de faire beaucoup de tours, de tester chaque pièce, et de voir ainsi si tout restait intact. »

« Tout le monde chez Honda est très détendu, très concentré sur son travail, donc c’est très bien. »

« Peu importe si vous roulez avec beaucoup d’essence ou non, parce que vous pouvez rapidement voir ce qui doit être amélioré. C’est l’une des choses qui nous occupe aujourd’hui. Il faut aussi trouver un bon équilibre dans la voiture. Malheureusement, avec les nouveaux ailerons, ce n’est pas si facile d’y arriver. »

« D’autre part, il faut aussi que je me concentre sur moi-même. Cela signifie qu’il faut m’assurer que je sois bien à l’aise dans la voiture, que rien ne me fasse mal. »

« Nous essayons de regarder où nous pouvons améliorer la voiture. Ce peut être en essayant différents réglages par rapport à la semaine dernière. Vous obtenez alors une idée de la direction qu’il faut suivre. »

« En coulisses, nous nous penchons aussi constamment sur l’aérodynamique pour voir ce qui peut être amélioré. »

Comme les autres, Max Verstappen n’a roulé que la moitié du temps à Barcelone… S’amusait-il à regarder tourner Pierre Gasly pendant ces moments de relâche ?

« Cela dépend. Certains jours sont plus occupés que d’autres, d’autres plus détendus. Je passe aussi la plupart de mon temps à discuter avec l’équipe, à vérifier ce que nous testons. Sinon, parfois, je prends une pause d’une heure… »

Le règlement 2019 a fait évoluer en profondeur l’aérodynamique de la Red Bull, surtout au niveau de l’aileron avant… pour le mieux ?

« La plus grande différence, en fait, c’est ma position dans la voiture aujourd’hui, elle tend à être un peu plus couchée. L’aileron, bien sûr, est aussi un peu plus sensible, parce qu’il est moins optimal pour l’écoulement de l’air à l’arrière. Sinon, il n’y a que des changements mineurs. »

Conduire avec le moteur Honda est-il plus appréciable que piloter avec un V6 Renault ?

« Oui, c’est beaucoup plus sympathique, tout est beaucoup plus fluide. Ce peut ne pas être évident de l’extérieur. Mais je ne remarque rien quand je pilote. »

Max Verstappen a-t-il recherché la performance maximale de la Red Bull jusqu’à présent, en cherchant à la pousser à ses limites ?

« Actuellement, je fais attention aux limites que je peux aller chercher durant les tours. Si vous endommagez la voiture, vous perdez au minimum une ou deux heures, ce n’est pas ce que vous voulez. Les chronos ne sont pas importants ici. »

Pense-t-il au moins capable Red Bull d’aller chercher Ferrari et Mercedes cette année, en particulier sur un tour ?

« Je n’en ai aucune idée, il faut attendre et voir. Dans ces conditions, vous pouvez bien sûr être très rapide, mais à Melbourne, ce sera totalement différent. C’est un circuit urbain, avec beaucoup de bosses, peu d’adhérence et des niveaux d’appui différents. »