Verstappen : Taper le rail m’a aidé à gagner Monaco !
Max révèle qu’il a failli abandonner au moment où la pluie est tombée
Max Verstappen a gagné à nouveau cette saison avec sa Red Bull, à Monaco, mais cette victoire n’était pas aussi facile qu’elle en a l’air.
Sous la pression stratégique du choix de pneus de Fernando Alonso et sous la pression de la pluie qui s’est abattue finalement en fin de course, le champion du monde révèle qu’il a eu très chaud et a même tapé un rail qui l’a finalement "aidé à gagner" !
"Oui, c’était assez mouvementé vers la fin !" confesse le Néerlandais.
"Mais aussi, je pense que toute la course était de la gestion. Parce que Fernando en partant sur le dur m’a fait faire un relais très long, probablement presque le double de ce que nous aurions aimé, mais à cause de la pluie qui rodait autour de la ville, nous n’avons pas vraiment pu nous arrêter."
"Je veux dire que, s’il avait fait beau et ensoleillé, je me serais arrêté, j’aurais mis le pneu dur, je le rattrapais et nous aurions attendu que Fernando fasse son arrêt au stand, mais nous ne pouvions pas le faire car le risque de pluie était là donc j’ai dû rester dehors."
"Les pneus grainaient, j’ai dû passer par cette phase de grainage, qui n’a pas été facile. Mais heureusement, le pneu a repris de la vie un peu, et bien sûr, il a commencé à pleuvoir. Et avec des pneus vraiment usés, passer par cette phase n’était pas vraiment agréable."
Verstappen fait aussi une révélation sur cette transition entre sec et pluie
"J’ai tapé quelques barrières, dans mon tour de rentrée aux stands. J’ai bloqué les pneus arrières et je ne pouvais pas m’en sortir, donc j’essayais juste de le contrôler avec un peu de dérive. Heureusement, le mur au Portier m’a en quelque sorte empêché de glisser encore plus et m’a remis en ligne. Taper le rail m’a aidé à gagner sinon c’était fini pour moi."
"C’était très, très difficile. Mais même sur les intermédiaires après cela, c’était encore très glissant dans le deuxième secteur. C’était assez humide. Et ouais, le plus dur c’est que tu as une bonne avance et tu ne veux pas trop risquer, mais aussi tu ne veux pas rouler trop lentement, parce qu’alors tu n’as pas de température dans tes pneus. Donc, essayer de trouver un juste milieu dès le retour en piste avec les bons pneus était un peu difficile, mais après quelques tours, je pense que je me suis senti assez à l’aise."
Quelle a été sa réaction justement lorsqu’il a vu Alonso sur le pneu dur au départ ?
"Je n’étais pas vraiment choqué ou quoi que ce soit, mais à cause de la météo menaçante, je savais que mon premier relais pourrait être très, très long."
Lors de ses cinq premiers tours avec les pneus intermédiaires, Verstappen a commencé à perdre un peu de temps sur Alonso, environ cinq secondes. N’a-t-il pas été inquiet ?
"Eh bien, c’était juste que j’avais une grosse avance et je ne voulais pas risquer d’essayer d’être au même rythme ou plus vite et de finir dans le mur. Il faut être un peu plus prudent quand on est dans ma position. Il faut juste ne pas prendre trop de risques mais en même temps, bien sûr ne pas rouler trop lentement. Je pense que j’avais également Lando (Norris) dans ma boîte de vitesses, donc à un moment donné, je me suis dit que je dois accélérer un peu. Mais oui, ce n’est pas une situation confortable, quand c’est comme ça de courir ici sous la pluie mais heureusement après cinq tours j’ai aussi pu changer quelques petites choses sur le volant aussi pour me donner un meilleur équilibre et ça a certainement aidé aussi."
Au contraire, vers la fin de la course, il a failli perdre sa voiture au virage de la Piscine, en heurtant à nouveau les rails. Pourquoi n’avoir pas ralenti un peu plus avec près de 20 secondes d’avance sur Alonso ?
"Mon ingénieur me demandait la même chose mais c’est plus dur quand on est sur un rythme, il vaut mieux rester juste dedans. Je pense avoir touché une seule fois en intermédiaires à la Piscine. Je pensais que j’avais un peu plus de marge et puis j’ai juste touché les rails... d’accord, je n’avais pas la marge. Mais c’est mieux d’être dans un rythme et de se sentir bien que de ralentir et d’être un peu hors de sa zone, et puis aussi vos pneus refroidissent. Ce n’est pas ce que vous aimez, ils étaient déjà assez froids, alors ce qui est mieux, c’est de rester dans sa course, sans surpiloter non plus."
Verstappen a signé à Monaco sa 39e victoire pour Red Bull, dépassant le total de Sebastian Vettel pour l’équipe. Qu’est-ce que cela signifie pour lui ?
"Quand vous avez une bonne voiture depuis un certain temps, vous pouvez battre ce genre de records. Et nous avons plus de courses qu’à son époque chaque année. Mais oui, c’est super. Je n’aurais jamais pensé que je serais dans cette position dans ma carrière. Quand j’ai grandi, je voulais être pilote de Formule 1 et gagner toutes ces courses est incroyable. C’est mieux que ce que j’aurais pu imaginer, c’est sûr."
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