Verstappen s’agace contre Pirelli après sa crevaison à Bakou

En tête à moins de dix tours de l’arrivée, Max Verstappen est sorti de la piste en ligne droite à cause d’une crevaison. Le Néerlandais enregistre son premier abandon de l’année et regrette un incident qui arrive après une course solide, et à un endroit qui aurait pu être très dangereux.

"Je n’ai rien senti jusqu’au moment où la voiture est subitement partie vers la droite" a déclaré Verstappen. "Tout allait bien, j’étais à l’aise, et je n’avais aucune vibration, ni rien d’autre. Le pneu a explosé la jante. C’est très bizarre ce qui s’est produit."

"Jusque-là, je faisais une course très solide. Je faisais les chronos que j’étais supposé faire, j’étais entièrement en contrôle. Ce n’était pas un impact sympa, c’est un endroit dangereux pour avoir un pneu qui explose à cette vitesse. Tout va bien pour moi, mais pas pour la voiture."

Verstappen se dirigeait vers sa troisième victoire de la saison lorsqu’il a subi cette crevaison, et semblait alors devoir concéder au moins 18 points à Lewis Hamilton, mais ce dernier s’est raté au deuxième départ et n’inscrit aucun point.

"Ce qui s’est passé est évidemment très décevant. Nous avons perdu beaucoup de points, nous aurions pu augmenter l’écart au championnat, et voir cela se produire, surtout si proche de l’arrivée, est très frustrant. C’est comme ça. On mène toujours le championnat malgré cet accident."

"J’étais allongé sur un lit au centre médical, ils vérifiaient ma tension artérielle [quand Hamilton est sorti]. Mon téléphone vibrait et j’ai vu dessus que Lewis avait eu un problème au virage 1. Ma tension artérielle était bonne malgré ce SMS !"

Verstappen est décidé à voir auprès de Pirelli quel est le problème, mais se montre déjà très énervé contre le manufacturier pneumatique. Lance Stroll, comme lui, ont subi une crevaison après une 30aine de tours alors que les pneus devaient durer jusqu’à 40 tours.

"Pirelli dira probablement une nouvelle fois que c’est dû à des pièces de carbone. C’était la même chose à Imola. C’est une chose avec laquelle on peut difficilement se battre. Le fait est qu’un autre pneu a explosé, pas seulement avec moi, mais aussi avec Stroll."

Interrogé sur sa volonté de discuter avec Pirelli, il confirme que c’est le cas mais ne s’attend pas à une remise en cause : "Bien sûr, mais je connais déjà l’issue. C’est difficile à accepter, mais on nous dira sûrement que c’est à cause de ’débris’ une nouvelle fois."