Verstappen n’exclut pas de rester en F1 après 2028
Un cas de figure pourrait le faire changer d’avis
Max Verstappen a toujours dit que son contrat actuel, qui mène jusqu’à fin 2028 avec Red Bull Racing, serait son dernier en F1. Mais le double champion du monde n’exclut pas totalement de continuer quelques années supplémentaires, s’il a encore la possibilité de se battre pour la victoire.
"Oui, mais peut-être sur un yacht, à regarder la course" plaisante Verstappen. "Je ne dirais pas dans la voiture. Mais il ne faut jamais dire jamais. Je pense que je serai sur le bateau en train de boire un verre."
"J’ai déjà beaucoup de projets en dehors de la Formule 1, mais nous verrons. Si j’ai une voiture compétitive, il sera très difficile de dire au revoir à ce sport. Ce sera très difficile de partir, c’est certain."
"J’aime la course, sinon je ne serais pas sur le simulateur à piloter d’autres voitures, mais c’est exactement ça. J’aime faire d’autres types de courses, pas seulement la F1. Je sais que j’aurai 31 ans à la fin de mon contrat, mais je suis déjà en F1 depuis très longtemps et c’est beaucoup de travail."
Quelles raisons le feraient arrêter à 31 ans ?
Verstappen détaille les raisons qui pourraient le pousser à délaisser la F1, et l’on y retrouve, comme pour beaucoup de pilotes, tous les engagements qui accompagnent le fait même de piloter en Formule 1.
"Le temps que vous passez au-delà du temps que vous passez dans la voiture. Il faut beaucoup voyager, non seulement pour les courses, mais aussi pour se rendre à l’usine, et il y a des engagements en matière de marketing."
"Je suis une personne qui aime être à la maison. J’aime la compétition, j’aime gagner, mais si vous ne pouvez pas vous motiver pleinement pour participer à chaque course, vous devez vous remettre en question. En tant que pilote, ce que j’aime, c’est courir."
"C’est ce que je faisais quand j’étais petit, c’est ce qui me passionne, mais vous savez qu’en F1, tout ce qui se passe autour fait partie du sport. C’est l’aspect le moins positif. L’idéal serait que je me contente de piloter. Mais ce n’est pas possible."
Les courses de 24 heures le tentent
Versappen établit la liste des choses qu’il souhaite faire avant sa fin de carrière : "Je veux faire d’autres choses comme l’endurance. L’IndyCar, pas tellement. Mais j’aimerais essayer de gagner d’autres choses. Rallye ou Dakar ? Mon père fait des rallyes en ce moment, mais dans mon cas, je le ferais sur un circuit fermé, dans le style du rallycross."
"Cela me semble plus sûr. Quand je vois les accidents entre les arbres, cela me semble très risqué et plus dangereux que la Formule 1. Je ne l’envisagerai pas pour l’instant. Où est-ce que je veux aller après ? J’aime Le Mans, j’aime faire d’autres courses de 24 heures."
"J’aime regarder les voitures GT3 faire le tour de la Nordschleife et toutes ces choses que je veux vivre dans ma vie - et je ne veux pas les faire à 40 ou 50 ans parce que je ne serai pas au sommet de mes performances et à 31 ans, je suis presque sûr que je suis encore capable de faire de grandes choses."
"Nous verrons bien. Cela dépend aussi un peu de la compétitivité que nous aurons ici en 2028. Il y a encore beaucoup de points d’interrogation. Je ne veux pas, à cet âge, participer à 25 courses par an et, en plus, me rendre à nouveau au Royaume-Uni pour travailler sur le simulateur ou faire une apparition ou prendre un engagement ici et là."
"C’est trop à la fois. J’ai commencé à piloter à l’âge de quatre ans et demi, et à faire de la compétition à sept ans. À un moment donné, je pense que c’est suffisant si vous êtes absent autant de temps par an."
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