Verstappen n’a pas été ‘forcé’ par Jos à faire du kart
Une éducation ‘la plus dure mais la meilleure’ possible
Jos Verstappen n’a pas été un père tendre et facile pour Max – au point de l’avoir abandonné, seul, dans une station-service, après une bévue dans une course de karting…
Mais Jos est-il même allé jusqu’à forcer son fils à faire carrière dans le sport automobile ?
On peut légitimement en douter puisque Max Verstappen vit et respire course automobile : même le matin d’un Grand Prix, il lance d’ailleurs son simulateur préféré…
Du reste, comme il le confirme lui-même, Max Verstappen n’a pas été forcé de devenir pilote par son père ; c’est plutôt l’exemple d’autres jeunes qui l’a amené à la course automobile ! Et Jos ne voulait d’ailleurs pas précipiter les choses.
« À l’époque, j’ai vu un enfant plus jeune que moi conduire. Il avait trois ans, j’en avais quatre. J’étais sur le circuit avec ma mère parce que mon père participait à une course. Je lui ai dit que je voulais faire du karting moi aussi ! »
« Elle a appelé mon père, qui a refusé et m’a demandé d’attendre mes six ans. Mais je n’ai pas changé d’avis et, six mois plus tard, ma mère a finalement convaincu mon père de m’acheter un kart. »
« Il est très important que les parents ne vous imposent rien. En général, c’est bien qu’un enfant fasse du sport, mais c’est à lui de choisir ce qu’il veut faire. C’est ce qui m’est arrivé. Si la volonté des parents l’emporte, l’enfant risque de ne pas aimer ça et, en tant que professionnel, de ne pas apprécier suffisamment ce qu’il fait. »
La carrière de Max Verstappen a ensuite été chapeautée par son père - à la dure, voire à la très dure.
Mais le fils ne se plaint pas, aujourd’hui, d’avoir reçu pareil traitement du père.
« Ça n’aurait pas marché pour tout le monde, oui… Tous les enfants grandissent différemment, ils ont des personnalités différentes, donc sa façon de faire n’aurait pas marché pour tout le monde. Mais pour moi, c’était ce dont j’avais besoin ! Bien sûr, je me suis parfois demandé pourquoi il devait être si sérieux et si strict tout le temps. Mais aujourd’hui, je lui en suis reconnaissant. »
« Grâce à ma formation, la F3, les premières années de Formule 1, tout ça ne pouvait plus me surprendre. Je n’ai eu aucune difficulté à m’intégrer dans le sport de haut niveau, car du karting à la F3, j’ai reçu l’éducation la plus dure, mais aussi la meilleure possible. J’étais parfaitement préparé mentalement à la Formule 1 et à ses difficultés. »
« Mon père m’a donné beaucoup de conseils quand j’étais très jeune. »
« Il m’a enseigné sa propre expérience, de sorte que ma préparation et mes essais étaient très professionnels. De plus, il savait déjà ce qu’il fallait pour la Formule 1, ce qui m’a permis d’apprendre les bases dès mon enfance. Cela m’a beaucoup aidé ! »
« Ce qui m’a aussi beaucoup aidé, c’est que mon père savait ce qu’il faisait de bien et de mal. Il a essayé d’utiliser cette expérience pour faire de moi un meilleur pilote. »
« Apprendre de ses erreurs, construire sur les points positifs. »
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