Verstappen : Le pilotage des F1 de 2026 définira son envie de rester ou non

Ce sera peut-être l’élément déclencheur d’un départ vers l’Endurance

Par Franck Drui

21 novembre 2024 - 09:47

Plus que la possibilité de remporter son 4e titre en F1 dès ce week-end à Las Vegas, l’avenir de Max Verstappen a de nouveau été un sujet majeur des questions posées au pilote Red Bull aujourd’hui.

Il a en effet laissé entendre qu’il pourrait se retirer de la F1 lorsque son contrat actuel avec Red Bull expirera, voire même avant, avec en vue des courses en Endurance.

Alors comment compte-t-il décidé du moment où il faudra dire "stop" à la F1 ? Verstappen révèle qu’il en a une première idée : le plaisir qu’il prendra ou non au volant des F1 de 2026.

"Pour le moment, j’ai un contrat jusqu’en 2028. J’aurai 31 ans à la fin. Bien sûr, c’est encore très jeune, mais j’ai commencé à 17 ans. C’est une longue période en Formule 1."

"Pour moi, cela va dépendre de la façon dont les nouvelles voitures seront en termes de pilotage à partir de 2016. Sont-elles agréables à conduire ? Si oui, cela peut compenser le nombre de courses, le temps passé loin de chez soi. C’est exigeant."

"Peu importe que vous ayez beaucoup de succès ou non. Pour moi, cela n’a pas d’importance. Bien sûr, nous avons déjà beaucoup gagné en Formule 1."

"Pour moi, ce n’est pas une question de devoir rester et faire mes preuves. Je n’ai pas ce désir de gagner huit ou neuf titres pour être le GOAT."

"Je suis très ouvert d’esprit en ce moment. Je me dis : ’Voyons voir, attendons que la vraie voiture 2026 soit là, comment elle se conduit, et partons de là."

"Ce n’est pas seulement une question d’expérience de conduite, c’est l’ensemble, la façon dont tout cela se met en place. Je ne suis pas vraiment stressé par mon avenir. Je veux en profiter et, bien sûr, je veux bien faire. Je veux gagner. Il s’agit aussi d’apprécier ce que l’on fait."

Verstappen insiste sur le fait qu’il est "heureux" de ce qu’il fait en F1. Mais en tant que pur passionné de sport automobile, il a aussi un œil baladeur et peut voir l’attrait de courir dans d’autres séries.

"Je veux aussi faire d’autres choses et à un moment donné, je veux aussi faire moins de courses. Naturellement, quand on fait un championnat d’endurance, c’est un peu moins. La course unique qu’est Le Mans est plus intense, elle dure 24 heures, mais vous avez plus de temps libre, vous pouvez planifier un peu plus votre emploi du temps."

"Pendant la majeure partie de l’année, chaque semaine, vous savez exactement ce que vous faites. C’est peut-être un peu plus détendu, et vous pouvez peut-être profiter un peu plus de la vie en dehors de la course."