Verstappen : La pression n’est ’pas si différente’ en luttant pour le titre
Max dévoile son approche pour ne pas la ressentir davantage
Max Verstappen se bat pour le titre pour la première fois de sa carrière en F1 cette saison.
Le Néerlandais a souvent dû regarder les Mercedes s’éloigner devant lui en F1, mais cette saison, ces rôles ont été inversés.
Le pilote Red Bull Racing mène actuellement le championnat et a de bonnes chances d’augmenter encore son avance lors des prochaines courses, à part peut-être à Sotchi. La pression va-t-elle continuer à monter pour lui ?
"C’est agréable d’être dans cette position. En termes de pression, il y en a forcément un peu en plus. Mais ce n’est pas une si grande différence, que vous vous battiez pour le titre ou non. J’ai toujours su que si j’avais une voiture avec laquelle je pouvais gagner, que je pouvais me battre pour le titre donc je pense que cela a lissé cette pression."
"Maintenant, j’ai enfin une voiture capable de gagner partout et j’apprécie. Il ne s’agit pas de gagner toutes les courses, ce qui compte, c’est que vous en tiriez le maximum chaque dimanche, que vous gagniez ou perdiez. Avec cet esprit, je trouve que la pression de la victoire s’en va."
"Vous devez croire en vous et je l’ai fait depuis que j’ai commencé en F1 quand j’avais dix-sept ans. Sinon, vous ne pouvez pas être au premier rang de la grille et avoir des gens autour de vous qui vous font confiance pour faire le job."
Qu’est-ce qui le distingue de son rival, Lewis Hamilton, à part le palmarès évidemment ?
"C’est difficile à dire. Ce que je connais de lui c’est qu’il est très impliqué dans de nombreuses choses. Pour moi, ce n’est pas une option. Je ne deviendrai jamais comme lui. La Formule 1 ne va pas me changer non plus. Et je me fous de comment les gens me voient tant que je suis toujours capable de me regarder dans un miroir."
"Je m’en fiche si plus tard, à la fin de ma carrière, j’ai remporté sept, huit ou neuf titres. Je ne veux pas continuer jusqu’à quarante ans. Le temps en Formule 1 est court, alors je veux pouvoir dire plus tard que j’ai fait tout ce que je voulais. Rien de plus."
L’année prochaine, Hamilton aura un nouvel adversaire en interne, George Russell. Un ami, contrairement au septuple champion du monde.
"Je lui ai envoyé un message pour le féliciter et lui dire que j’étais très heureux pour lui. Après, ami ou non, il reste un rival en piste."
"Je suis aussi heureux pour Alex (Albon). Il peut recommencer à zéro. Comme Pierre Gasly chez AlphaTauri. Je lui souhaite de se relancer de la même façon chez Williams."
Pourquoi Albon n’a-t-il pas réussi à ses côtés l’an dernier chez Red Bull ?
"Cette voiture ne lui convenait tout simplement pas, je pense. Je pense que chez Williams, il peut se montrer à nouveau avec moins de pression. Je lui ai toujours dit aussi, parce que nous avions l’habitude de nous battre en kart, qu’il est bon. C’est juste parce que dans certaines circonstances, il n’a pas pu le montrer. Mais ce serait difficile pour moi de conduire plus lentement !"
Ne regrette-t-il pas d’avoir un rival plus fort en interne ?
"Oui, mais Sergio (Perez) progresse bien et l’an prochain il sera dans le coup je suis certain. Nous avons de toutes nouvelles F1 à venir. Nous partirons à égalité en termes d’expérience de la monoplace."
"Mais ce n’est pas seulement pour moi ou pour l’équipe. La F1 a besoin de ça. On le voit cette année, ça n’a rien à voir quand nous avons deux équipes, deux pilotes, qui se battent pour les victoires et les titres. C’est toujours bon pour le sport."
Red Bull
A l’aube de son 4e titre, Verstappen admet arriver vers la fin de sa carrière en F1
Red Bull se tourne vers Vegas et dévoile sa livrée hommage... inutilisée
Sainz admet que ’ça fait mal’ d’être snobé par Red Bull ou Mercedes F1
Colapinto serait sur la bonne voie pour rejoindre Red Bull
+ sur Red Bull