Verstappen : Hamilton va me mener la vie dure jusqu’à mes 40 ans !
Il rend aussi hommage à Kimi Räikkönen
Max Verstappen a été témoin, comme le reste du paddock, de l’incroyable période vécue par Lewis Hamilton avec Mercedes, et qui lui a permis de vaincre le record de victoires de Michael Schumacher.
Interrogé en conférence de presse à Portimao sur cet exploit, le pilote Red Bull n’a pu que s’incliner face à la performance de son rival – respecté rival.
« Lewis dit qu’il continue à pousser parce qu’il veut mettre la barre très haut, parce que... oui, je dois travailler dur pour essayer d’y arriver ! C’est incroyable. Que pouvez-vous dire ? C’est tout simplement incroyable. Une réalisation incroyable. 92 victoires et je ne pense pas que ça s’arrête là. Il y en aura bien plus que 100. »
« Il me pousse à aller jusqu’à 40 ans, ou quelque chose comme ça. C’est aussi une bonne motivation. Tout le monde sait qu’il est très rapide mais ce qui a aussi été un point fort, c’est qu’il est aussi très constant et qu’il fait très rarement d’erreurs ; et c’est pourquoi je pense aussi qu’il a atteint ce chiffre si rapidement. Oui, c’est très impressionnant. »
Max Verstappen n’aura pu contester à Lewis Hamilton cette 92e victoire, même si son départ en tendres aurait pu lui permettre de passer en 2e place devant Valtteri Bottas. Un accrochage avec Sergio Pérez lui a fait cependant perdre du terrain, alors que l’abandon le guettait.
« Oui, c’était assez mouvementé. Les deux premiers tours de piste. Au troisième virage, j’ai dû élargir un peu et j’ai eu... Je pense que j’étais derrière Lewis mais j’avais Sergio à côté de moi. Il était à l’extérieur dans le virage 4, mais ensuite, je ne sais pas, il n’a pas laissé assez d’espace et il s’est mis de lui-même hors-jeu alors que j’étais sur la trajectoire normale ; et heureusement je n’ai pas eu de dégâts - mais ensuite, bien sûr, vous perdez un peu d’élan, et ensuite j’avais Charles et Carlos derrière moi, donc je devais défendre, mais ensuite je me suis un peu enfermé, donc j’ai dû élargir. Oui, c’était un désastre ! »
« Il n’y a pas eu de dégâts, donc j’ai eu beaucoup de chance. »
« Je n’avais aucune adhérence et soudain, ces McLaren volaient. Mais clairement, au premier tour, elles étaient incroyables. J’ai essayé de rester un peu en dehors des problèmes, j’ai essayé de me calmer. Puis j’ai eu Kimi derrière moi. J’étais choqué parce que je pensais : "Est-ce que je vais vraiment... genre, qu’est-ce qui se passe ?" Kimi était en train de voler, probablement que son expérience en rallye l’a un peu aidé dans le premier tour ou quelque chose comme ça, parce que c’était assez impressionnant. »
« Tu vois, que tu peux continuer à 40 ans » plaisante alors Lewis Hamilton.
Et Max Verstappen de reprendre...
« C’est clair ! Cela va être très long. Je ne veux pas encore y penser ! J’ai commencé à 17 ans. »
« Une fois que j’ai mis les Mediums, c’était bien. Je pense que le rythme n’était pas trop mauvais. J’ai mis quelques tours à gagner en rythme - mais aussi le vent, tour après tour, ça changeait pas mal. Une fois, on entrait dans un virage et c’était bien. Au tour suivant, vous avez du survirage. Une fois que les pneus étaient à température, le rythme était bon et je me suis éloigné des voitures qui me suivaient pour faire ma propre course, mais bien sûr, elles étaient un peu trop éloignées à partir de ce moment-là. »
Alors qu’on l’imaginait battre des records de précocité, Max Verstappen doit aussi continuer à prendre son mal en patience derrière les deux Mercedes, tant la Red Bull n’est pas encore capable de pouvoir les défier à la régulière. Le Néerlandais s’inquiète-il de voir le temps passer ?
« Eh bien, il faut juste accepter la situation dans laquelle on se trouve, parce que sinon on deviendrait une personne très frustrée si on ne l’acceptait pas, alors c’est ce que j’ai fait. Je peux prendre plaisir avec la troisième ou la deuxième place si je sais que je me pousse à bout, que je pousse la voiture à bout et que je sais que l’équipe a fait tout ce qu’elle pouvait. Comme encore une fois, je pense qu’aujourd’hui, les gars ont fait quelques arrêts au stand incroyables. Ce genre de choses me motive, mais les motive aussi. J’en retire du plaisir. »
« Et, oui, je veux dire que tout le monde aime gagner, c’est pour ça que nous le faisons, mais si ce n’est pas possible, ce n’est pas possible. Le plus jeune champion du monde ? Je veux dire qu’au bout du compte, je ne pense pas qu’à 40 ou 50 ans, je me soucie beaucoup de ce genre de choses. Je veux juste regarder en arrière quand je suis à ce stade, quand j’ai 40 ou 50 ans et que je me regarde dans le miroir et me demande si vous avez obtenu le meilleur de vous-même ? Si vous pouvez dire oui, alors je suis heureux. J’ai encore quelques années devant moi, alors j’espère que les choses vont changer. »
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