Verstappen évoque le danger en F1 après le choc de la mort de Dilano van ’t Hoff
"Tu te dis ’Merde, si ça m’était arrivé’..."
L’accident mortel du pilote Dilano van ’t Hoff, début juillet sur le circuit de Spa-Francorchamps, a durement touché Max Verstappen.
C’est ce qu’affirme le double champion du monde de F1 dans une interview pour Formule 1 Magazine.
"J’ai tout de suite pensé à ma famille. Et tu te dis ’Merde, si ça m’était arrivé’..." confie le pilote Red Bull.
"Ces pensées sont très logiques, mais votre enfant peut aussi être renversé par un vélo à Amsterdam. Les risques font partie de la vie ou il faut se mettre dans un plâtre et rester chez soi. Lorsque la nouvelle de l’accident de Dilano est sortie, j’ai envoyé un message sur les réseaux sociaux. Un peu plus tard j’ai vu que la sœur de Dilano avait commenté sous mon post : ’Max, tu étais son grand modèle. Merci pour ce message.’ Cette réponse m’a fait quelque chose."
Evoque-t-il les risques à la maison, avec sa petite amie Kelly Piquet par exemple ?
"Non pas ça. Elle vient également d’une famille de sport automobile et sait ce qu’est le sport automobile. Elle l’a assez vécu dans sa famille à cet égard. Son père (Nelson Piquet, ndlr) a eu un grave accident à l’Indy 500 après sa carrière en F1 en 1992 avec de graves blessures aux pieds et aux jambes."
"Le danger est juste toujours là. Elle sait, je sais. Mais vous pouvez aussi glisser et vous casser le cou sous la douche. Des choses irréelles se produisent parfois. Et donc aussi sur la piste, malheureusement."
Gère-t-il les risques différemment maintenant, avec l’expérience ?
"Je ne sais pas, mais votre processus de réflexion est différent. Je sais comment j’étais quand je pilotais en Formule 3. Il n’y avait pas de peur. Je n’ai pas ça maintenant non plus, mais je pense plus aux conséquences possibles de mes actions. Que pourrait-il arriver si…"
"À l’époque, je n’y ai jamais pensé, je pilotais uniquement par instinct. Je ne parle pas de Dilano maintenant, car il a été touché par quelqu’un d’autre, mais en général, en tant que pilote junior, vous prenez plus de risques que plus tard dans la vie."
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