Verstappen et Lambiase : Des ’commentaires insolents’ mais pas de disputes

Les échanges entre Max Verstappen et son ingénieur de course, Gianpiero Lambiase, sont parfois tendus, ce qui mène les observateurs à faire état de tensions entre les deux hommes. Mais le triple champion du monde a réfuté l’idée d’un conflit entre eux, assurant que le maître-mot de leur relation est tout autre.

"Le respect est très important" a déclaré le Néerlandais dans le podcast Talking Bull. "Mais parfois, les gens ne comprennent pas vraiment le type de relation que vous entretenez. Par exemple, si nous passons à la radio et que nous avons l’air un peu contrariés ou en colère, ils pensent que nous sommes en train de nous disputer. Mais ce n’est pas le cas."

"Parce que si je suis contrarié ou si je ne suis pas content d’une certaine situation, il me dit ’reçu’ ou ’merci beaucoup pour ton message’. Je me demande alors ce qui se passe. Vous savez, nous sommes tous les deux dans le même bateau et nous voulons obtenir le meilleur résultat possible. Mais le respect est très important."

Une manière différente de vivre les fins de course

Un des sujets récurrents amenant les deux hommes à élever la voix est la volonté de Verstappen d’attaquer en fin de course, ce qui amène aussi Christian Horner à intervenir. Mais le pilote assure que rien n’est exagéré ni mis en scène : "Non, pas une fausse dispute, mais des commentaires... insolents. Et ce ne sera certainement pas le dernier. Mais pas de fausses disputes."

Lambiase lui a ensuite suggéré qu’il donnait l’impression de vouloir s’occuper sur les fins de courses les plus calmes : "Parfois, j’ai l’impression que tu t’ennuies".

Verstappen s’est amusé en réponse, sur ce qu’il dit à la radio : "Parfois, j’ai juste envie de dire bonjour."

Lambiase admet que de son côté, il peine à être tranquille en fin de course : "Même si on est 30 secondes devant, je serai toujours dans la zone, j’essaierai toujours de maximiser tout et de prendre tout au sérieux, alors que je pense qu’à ce moment-là, Max a peut-être perdu un peu d’intérêt et il se dit ’allez GP, détends-toi un peu.’"

Max : "C’était peut-être à Spa... parfois on se dit ’comment ça va ? Tout va bien ?’. Et puis on parle des pneus. Et j’ai alors dit ’on peut aussi continuer à attaquer pour essayer d’avoir assez d’avance pour un arrêt’. Mais on m’a répondu ’non, on n’a pas besoin de ça aujourd’hui, c’est nécessaire !’"

Et Lambiase d’expliquer que cette réponse venait de la pression mise par son directeur, Christian Horner : "Parce que j’ai Christian dans l’oreille qui me dit ’non, non, on n’a pas besoin de ça’."

Le pilote néerlandais conclut en rassurant sur l’ambiance dans le garage au numéro 1 et sur la relation entre les deux hommes : "Il y a beaucoup de raisons à cela, mais parfois c’est juste un peu de badinage. C’est probablement une fausse dispute."