Verstappen domine-t-il grâce à Newey… ou grâce à lui ?

Il s’exprime sur son osmose avec sa F1

Par Alexandre C.

5 septembre 2022 - 18:02
Verstappen domine-t-il grâce à (...)

Ça y est : Max Verstappen compte plus de 100 points d’avance sur ses dauphins au championnat, Charles Leclerc et Sergio Pérez.

Le Néerlandais paraît intouchable et imperturbable en cette deuxième moitié de saison.

Sa voiture également : alors que Zandvoort est un tracé fort différent de Spa, la F1 made in Milton Keynes était encore la plus rapide en qualifications comme en course, même si les écarts se sont certes resserrés.

La Red Bull n’a-t-elle donc aucune faiblesse ? Max Verstappen ne va pas rassurer la concurrence…

« Pas de réelles faiblesses, mais nous savons qu’à certains endroits nous sommes plus forts que d’autres, nous savons que sur une piste à haut niveau d’appui aérodynamique, c’est un peu plus difficile de tirer le meilleur de notre package. »

« Mais si vous regardez l’ensemble de la saison, bien sûr, vous avez plus de pistes avec des niveaux d’appui aérodynamique moyens et notre voiture est très efficace là-bas. »

« C’est pourquoi je pense que nous sommes tous impatients d’aller à Monza. »

Max Verstappen paraît aussi être en osmose avec son équipe, ses ingénieurs, sa voiture... tout roule et il recueille les fruits d’un travail au long cours selon lui.

« C’est normal, car on passe plus de temps avec tout le monde et, bien sûr, on fait partie de l’équipe pendant une période encore plus longue. Donc, je pense que c’est ce que vous espérez, non ? »

« Chaque année vous vous sentez encore plus en harmonie avec l’équipe. Avec la voiture, c’est une question délicate. Parce que, bien sûr, quand les règlements changent, il faut parfois tout recommencer. Et je dois dire qu’au début de l’année, il y a eu un peu d’adaptation, ce qui n’est pas tout à fait à mon goût. »

« Mais aussi, comme je l’ai déjà expliqué, la voiture était assez lourde. Et naturellement, en réduisant le poids, elle est devenue un peu plus agile. »

« C’est un effort d’équipe, vous savez, et l’intensité est différente. C’est aussi une saison complètement différente. Mais je n’ai pas besoin de le dire à qui que ce soit dans l’équipe, la motivation que nous avons, de toujours essayer de nous améliorer et de gagner des courses, même quand nous gagnons des courses, nous voulons toujours faire mieux. Et aussi, après Zandvoort, nous allons regarder beaucoup de choses que nous pouvons mieux faire. »

« Mais c’est ce que vous devez toujours avoir, ce genre d’approche, toujours vouloir faire plus, vouloir faire mieux, parce que c’est comme ça que vous restez au sommet, parce que si vous restez immobile, bien sûr, vous serez dépassé. »

Quand il arrive sur la grille en pole position comme à Zandvoort, Max Verstappen réalise-t-il à quel point sa saison prend un tour exceptionnel pour le moment ?

« Quand vous êtes sur la grille, vous ne pensez pas à quel point tout est spécial. Je suis concentré sur ce que je dois faire dans la voiture. Vous passez par toutes les procédures et c’est agréable, bien sûr, de voir toute la foule et la folie et j’apprécie beaucoup, mais je pense aussi, en tant que sportif, que vous vous concentrez sur votre travail, n’est-ce pas ? Et c’est ce que vous faites tout au long de la course. »

« Et puis bien sûr, après la course, vous prenez tout en compte. C’était un week-end très spécial pour moi, de voir tous ces fans venir et me soutenir. C’était incroyable, mais bien sûr, pendant cette heure et demie de Grand Prix le dimanche, vous êtes entièrement concentré sur votre travail. »

L’importance du pilote : Verstappen prend l’exemple de Hamilton

Adrian Newey est-il le premier à créditer, pour avoir été une des têtes pensantes de cette Red Bull si efficiente ? Newey fait-il tout ? Le pilote compte-t-il plus ou moins que la voiture ?

C’est l’occasion pour Max Verstappen de rendre hommage à son talent... et à celui de Lewis Hamilton au passage !

« Il y a beaucoup de choses qui sont dues à l’équipe, bien sûr, comme quand Lewis a gagné ses championnats. C’est comme ça que ça se passe en Formule 1. Votre voiture est super importante, mais quand vous êtes un pilote exceptionnel, comme Lewis l’est aussi, vous faites la différence avec votre coéquipier à ce moment-là, parce que dans les courses cruciales aussi. »

« Par exemple, il y en a une qui a été marquante pour lui, Lewis, c’était la Turquie, quand c’était très glissant sur le circuit - il fallait rester calme, ne pas faire d’erreurs. Vous finissez par gagner une course comme celle-là et c’est ce que font les bons pilotes, au bout du compte. Ils font la différence par rapport aux autres pilotes rapides mais pas aussi bons. »

« Donc, oui, la voiture est très dominante [nécessaire pour signer une bonne performance] en Formule 1, mais bien sûr, entre coéquipiers, un seul peut gagner, et c’est là que vous devez faire la différence. »

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