Verstappen : ’Difficile’ de se préparer à la F1 avec des courses virtuelles
Mais il n’exclut pas qu’un sim racer puisse réussir
Max Verstappen possède une équipe d’eSport et a rencontré plusieurs pilotes virtuels, puisqu’il est lui-même habitué à faire de nombreuses courses. Mais le pilote Red Bull pense qu’il serait très difficile pour un sim racer de passer directement des compétitions virtuelles au circuit sans avoir de formation en karting et en formules de promotion.
"C’est difficile" tempère Verstappen. "J’ai rencontré beaucoup de très bons sim racers, et j’en ai de très bons dans mon équipe, c’est incroyable de voir à quel point ils sont rapides."
"Je ne doute pas du fait qu’ils soient très précis, ils savent ce qu’ils font et comment aller vite, mais le problème est que tout est différent en vrai, la sensation de vitesse, les forces G et plus globalement, la force de pression sur le frein. On peut s’entraîner, on peut se préparer, mais il manque cette vraie expérience."
"Dans un simulateur, vous pouvez redémarrer et recommencer. Cet état d’esprit, depuis l’enfance et lorsqu’on grandit, est très différent entre les pilotes et les sim racers. Il faut beaucoup rouler en vrai pour dépasser... peut-être pas cette peur, mais réussir à trouver de la confiance en la voiture."
Cependant, Verstappen pense que des pilotes virtuels peuvent devenir d’excellents pilotes en piste : "Si vous donnez du temps à un sim racer en piste, je pense qu’il peut devenir très compétitif, mais il faut qu’il ait cette opportunité et ça coûte beaucoup d’argent."
Interrogé sur la possibilité de voir un jour un champion du monde Formule 1 ayant débuté en compétition virtuelle, le Néerlandais ne l’exclut pas : "Il ne faut jamais dire jamais, c’est difficile mais s’il est bien guidé et qu’il a assez de temps en piste, pourquoi pas ?"
Red Bull
’Pas prêt’ pour les injures, Lawson a quitté les réseaux sociaux
Lawson : Il y a ’des avantages et des inconvénients’ à rouler chez Red Bull
’Est-il judicieux de garder Tsunoda ?’ Horner prévient le Japonais
Horner : Red Bull a été séduite par ’la polyvalence’ et ’le sens de la course’ de Lawson
+ sur Red Bull