Verstappen défend Perez au milieu des spéculations actuelles
"Nous n’avons pas toujours bien réussi à l’aider"
La mise en danger de la carrière en F1 de Sergio Perez "n’était pas toujours de sa faute".
C’est le point de vue de Max Verstappen, qui fait face à la perspective d’un nouveau coéquipier pour l’année prochaine après que Red Bull n’a pas réussi à remporter le championnat des constructeurs avec 77 points de retard au final sur McLaren F1.
"C’était un échec total pour nous," lance Verstappen, quadruple champion du monde, interrogé sur cette lutte pour le titre constructeurs.
"C’était difficile pour Checo, mais ce n’était pas toujours de sa faute. Nous avions simplement une voiture très difficile à certains moments."
Les hauts responsables de Red Bull sont très ouverts sur leurs délibérations pour évincer Perez, au milieu de spéculations qui font rage sur des négociations visant à mettre fin au contrat du Mexicain pour 2025.
"Nous annoncerons dans les prochains jours à quoi ressemblera le duo de pilotes l’année prochaine," a encore dit le Dr Helmut Marko, conseiller de l’équipe, alors que la nouvelle était initialement promise pour la fin de la semaine dernière. Une nouvelle qui pourrait arriver dans l’après-midi selon les toutes dernières rumeurs.
Verstappen tient toutefois à défendre Perez.
"Je ne veux pas le dénigrer, car c’est mon coéquipier et je m’entends très bien avec lui. Mais je peux aussi dire clairement que tout n’était pas de sa faute si les choses se sont mal passées."
"Le plus gros problème que nous avons eu, c’est que la voiture ne fonctionnait pas parfois. Je connais le style de conduite de Checo, et la voiture que nous avions à un moment donné était tout simplement très difficile à conduire, également pour moi. Cela n’aide pas, bien sûr."
"Nous aurions dû commencer à travailler là-dessus plus tôt, car cela l’aurait beaucoup aidé aussi."
"Au début de la saison, il était souvent deuxième ou troisième," poursuit Verstappen. "C’était bien, mais à un certain moment, c’est devenu très difficile."
"La confiance peut alors en prendre un coup. Certaines personnes sont un peu plus sensibles à cela que d’autres. Mais je pense qu’en tant qu’équipe, nous n’avons pas toujours bien réussi à l’aider."
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