Vasseur : ’Peu de réussite’ et des pneus durs qui coûtent cher
Ferrari signe un podium mais le Français espérait mieux
Frédéric Vasseur avait des sentiments mitigés à la fin du Grand Prix du Mexique ce dimanche. Le directeur de Ferrari était heureux du podium de Charles Leclerc et de la quatrième place de Carlos Sainz, mais il a regretté de ne pas faire mieux après avoir monopolisé la première ligne sur la grille au départ.
"Oui et non, troisième et quatrième n’est pas un mauvais résultat, et avec la pole hier, c’est un bon week-end" a déclaré Vasseur. "Mais en partant de la première ligne, c’est décevant de finir troisième et quatrième, surtout avec la physionomie de la course."
"On était plutôt bien en début de course en mediums, avec l’aileron avant abîmé on était trois ou quatre dixièmes plus lents que Max [Verstappen] et c’était ce qu’on imaginait perdre à cause des dégâts. Mais quand on a dû mettre les pneus durs en fin de course après le drapeau rouge ça s’est moins bien passé"
"On a eu peu de réussite car on s’arrête un tour avant le drapeau rouge mais c’est comme ça. Mais on n’a pas réussi à mettre les pneus durs dans la bonne fenêtre, et on a été dominés par Max et Lewis [Hamilton]."
Interrogé sur ce qu’aurait pu faire Leclerc pour éviter l’accrochage du premier tour, Vasseur rejoint l’avis général selon lequel à trois de front, il est difficile pour les pilotes d’éviter un contact, et il ne blâme personne, surtout pas son pilote pris en sandwich entre les deux Red Bull.
"Sandwich est le bon mot, j’ai dit à d’autres chaînes télé que c’était plus un panini pour nous ! Mais oui, que peut-on faire ? Trois de front, Charles n’a pas pu aller et je comprends que Checo [Pérez] devait tourner, que Max était proche du vibreur, donc il n’y a personne à blâmer sur ce coup."
"Réduire la différence" entre qualifs et course
Le Français n’était pas étonné de voir son équipe avoir des difficultés avec les pneus durs de manière inattendue : "C’est comme ça depuis le début de l’année. Sur toutes les courses on a des relais où on est bien avec un train de pneus, moins avec un autre composé. On a eu du mal à mettre les pneus en rythme et on n’a pas attaqué."
Mais Vasseur tire un très bon bilan de cette escale mexicaine du calendrier : "On se concentre sur le positif et le fait que ça nous fait quatre pole positions en six courses, et qu’on a pu se battre. On va essayer de continuer la série de pole positions et avoir le même rythme que celui en mediums. On n’en est pas loin, on doit tout mettre bout à bout."
"Nous savions que le départ serait délicat en raison de la longueur jusqu’au premier virage, où l’aspiration peut avoir un effet important, et il est certain que notre départ n’a pas été idéal. Dans le premier relais, nous étions dans le rythme, mais ensuite, comme beaucoup d’autres, nous avons eu des difficultés à la relance."
"Nous devons continuer à travailler pour réduire la différence de performance entre nos qualifications et notre rythme de course, étant donné que, en particulier avec les durs, nous avons eu trop de mal par rapport à nos rivaux qui ont été capables de mieux gérer les pneus que nous."
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