Vasseur : ’N’imaginez pas une seconde’ que Leclerc soit démotivé

Le patron de Ferrari assure que son pilote ne lâche rien

Par Emmanuel Touzot

16 mars 2023 - 09:29
Vasseur : 'N'imaginez (...)

Alors qu’il prendra une pénalité de dix places ce week-end sur la grille de départ à Djeddah, Charles Leclerc aura fort à faire pour espérer empêcher une nouvelle victoire de Red Bull. Mais malgré ce début de saison difficile, son patron chez Ferrari, Frédéric Vasseur, ne s’inquiète aucunement pour la motivation de son pilote.

"Sa pénalité n’est pas une bonne nouvelle, mais ce n’est pas non plus la fin de sa saison" assure Vasseur. "Nous verrons ce qui se passera à Djeddah et quelle pourrait être l’issue de l’épreuve, même avec la pénalité."

"Mais n’imaginez pas une seconde qu’il puisse être démotivé ou quelque chose comme ça, il est plutôt convaincu, il travaille avec nous, il pousse l’équipe, il pousse tout le monde d’une manière positive."

Le Français ne s’inquiète pas de la mauvaise humeur de Leclerc après son abandon à Bahreïn : "Lorsque vous posez une question à des pilotes après 40 tours à Bahreïn, ils peuvent être un peu épuisés et ne pas être contents. Si le pilote était heureux après l’abandon, ce serait une autre histoire."

Vasseur révèle que Leclerc est revenu à Maranello le mercredi suivant le GP de Bahreïn, où il a communiqué sa motivation à toute la Scuderia : "Charles était avec nous lors de la journée d’essais des pneus à Bahreïn mardi, et il était à l’usine mercredi matin."

"Nous y avons tenu un discours avec tous les employés et où nous étions tous ensemble sur la scène. Charles est motivé, c’est une mauvaise course sur 23, mais il est motivé. Il fait avancer l’équipe en essayant d’obtenir le meilleur de chacun."

Vasseur relativise la pression de la presse et des tifosi

L’ancien directeur de Renault F1 et Alfa Romeo a découvert une nouvelle équipe en Formule 1, et la pression qui va avec le rôle chez Ferrari. Néanmoins, il ne se laisse pas avoir et relativise même le poids sur ses épaules, expliquant vouloir surtout protéger ses employés.

"Chez Ferrari, vous avez la pression du pays et de la presse. C’est vrai, et c’est différent de toutes les autres équipes, si l’on compare la situation. Mais d’un autre côté, il arrive aussi ailleurs que l’on soit sous pression."

"Je me souviens parfaitement de l’histoire lorsque j’étais chez Sauber au début, à la lutte avec Manor, je pense que la pression pour Manor était beaucoup, beaucoup plus grande que la pression chez Ferrari aujourd’hui, parce qu’ils se battaient pour leur avenir. C’est toujours relatif."

"Bien sûr, je peux parfaitement comprendre l’enthousiasme et la passion autour de l’équipe, et cela crée une pression, mais la pression n’est pas un gros problème pour moi. Le problème se situe probablement au niveau de l’équipe elle-même, et je veux éviter ce genre de pression sur les employés, car c’est totalement improductif."

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