Vasseur : Jusqu’ici, tout va bien pour Sainz à Melbourne
Le Français se dit confiant de voir son pilote faire le Grand Prix
Le directeur de l’équipe Ferrari, Fred Vasseur, s’est dit "confiant" que Carlos Sainz terminera le week-end du Grand Prix d’Australie après son retour ce matin lors des Libres 1.
Sainz a effectué ses premiers essais à l’Albert Park seulement 12 jours après une appendicectomie qui l’a contraint à quitter le Grand Prix d’Arabie Saoudite avant les Libres 3, où il a été remplacé par le pilote de F2 Oliver Bearman.
L’Espagnol a pris des précautions pour pouvoir conduire malgré son inconfort, avec des ajustements sur le harnais qui le sécurise dans le cockpit. Hier, il assurait qu’il serait le premier à dire "stop" et à laisser à nouveau sa place à Bearman si nécessaire.
Sainz a terminé sa première séance à la 8e place, mais on a pu le voir s’extraire avec précaution de la SF-24 dans le garage par la suite.
Lorsqu’on lui a demandé comment Sainz s’en sortait, Vasseur a déclaré : "Jusqu’ici, tout va bien, nous sommes optimistes pour le week-end."
"Il était un peu en retrait lors des deux premiers tours, puis petit à petit, il est revenu plutôt bien. Je pense qu’il est optimiste pour le reste du week-end."
Est-ce qu’il souffre ?
"Jusqu’à présent, non. S’il avait eu mal, cela aurait été un gros problème. Jusqu’à présent, tout va bien et c’est sous contrôle."
Quant à savoir si son pilote sera capable de terminer le week-end, Vasseur a répondu : "Je ne suis pas médecin, mais je suis confiant."
La Libre 1 a été très serrée. Se sent-il plus proche de Red Bull qu’à la même époque l’année dernière ?
"Ce n’est pas qu’un sentiment. L’année dernière à Djeddah, en course, nous étions à environ une seconde. Et cette saison, nous en sommes peut-être à quatre dixièmes. Bien sûr, nous sommes beaucoup plus proches de Red Bull qu’il y a un an, mais nous sommes toujours en retard. Le business, c’est d’être le premier, ce n’est pas d’être le deuxième et de ne pas être trop loin. Nous sommes dans la bonne direction. Nous devons continuer à nous développer, mais nous sommes toujours en retard."
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