Vasseur : Ferrari ne va pas ’changer d’approche’ à Montréal
La victoire à Monaco influence l’ambiance mais pas le travail
Fred Vasseur, le directeur de Ferrari, aime l’ambiance dans l’équipe après les victoires. Le Français révèle que l’état d’esprit au sein de la Scuderia lui rappelle actuellement celui du Grand Prix du Japon, après la victoire de Carlos Sainz en Australie, alors que Ferrari essaiera d’enchaîner après le succès de Charles Leclerc à Monaco.
"Plus tôt dans la saison, nous sommes allés au Japon portés par une vague d’enthousiasme après la victoire de Carlos en Australie et maintenant nous avons le même sentiment au Canada après le triomphe de Charles dans sa course à domicile à Monaco" a déclaré Vasseur.
"Tout le monde est gonflé à bloc et préparé au maximum pour ce Grand Prix. La piste de Montréal est très différente de celle de la Principauté, même s’il y a encore quelques virages lents. Mais en général, il est beaucoup plus rapide, nécessite moins de force aérodynamique et il y a plus d’opportunités de dépassement."
"Cela ne veut pas dire que notre approche du week-end va changer de quelque manière que ce soit. Nous avançons dans la bonne direction sur le plan technique, en ce qui concerne nos appels stratégiques depuis le muret des stands et la façon dont l’équipe travaille en tant que telle."
"Grâce à un travail acharné, nous avons réussi à réduire l’écart avec l’équipe en tête des deux championnats, mais les écarts entre nous, McLaren et Red Bull sont très serrés et le moindre petit détail peut faire la différence."
Le Circuit Gilles Villeneuve sera un autre défi pour la Scuderia, et c’est Bryan Bozzi, le nouvel ingénieur de course de Charles Leclerc, qui en parle en détails, et explique les défis liés à ce tracé spécifique.
"Montréal possède de longues lignes droites suivies de combinaisons de virages moyennement lents. Pour être compétitif, il faut une bonne vitesse en ligne droite, une excellente décélération dans la zone de freinage et une bonne traction en sortie de virage" note Bozzi.
"Quant aux pilotes, ils doivent être très confiants au freinage pour être précis dans les virages et pouvoir accélérer le plus rapidement possible à la sortie. Ici, comme sur tous les circuits de rue, il est important de faire beaucoup de tours en essais libres pour acquérir de l’assurance dans les passages entre les murs qui peuvent vous surprendre."
Quel est le rôle de l’ingénieur de course ?
Celui qui a remplacé Xavi Marcos aux côtés de Leclerc détaille son rôle auprès du pilote monégasque lors des week-ends de course, mais aussi son ancien rôle d’ingénieur performance : "L’ingénieur de course est responsable de la conduite de la voiture qui lui est confiée pendant le week-end de course."
"Cela comprend l’exécution du plan de marche pour chaque séance d’essais libres et la mise au point des réglages de la voiture. C’est l’ingénieur de course qui s’adresse au pilote par radio pour lui transmettre toutes les informations nécessaires pendant les séances."
"L’ingénieur performance est chargé d’optimiser les différents contrôles de la voiture, tels que l’équilibre des freins et le différentiel. Par définition, ce rôle implique de passer beaucoup de temps à analyser l’équilibre de la voiture et à s’assurer qu’elle se comporte comme prévu dans les simulations."
"L’entraîneur de conduite se concentre sur l’amélioration des performances réelles du conducteur. Il analyse les vidéos et les données télémétriques de toutes les voitures sur le terrain et suggère au pilote les trajectoires à suivre et toute autre idée susceptible de le rendre plus rapide."
"Ces personnes, ainsi que d’autres ingénieurs sur le circuit et à Maranello, tentent d’optimiser la voiture pour extraire les derniers millièmes de seconde du temps au tour, ce qui suffit souvent à faire la différence en Formule 1 telle qu’elle est aujourd’hui."
Bozzi raconte son parcours de vie jusqu’à la F1 : "Je suis Italo-danois de naissance et j’ai étudié à la St George’s British International School in Rome, avant d’étudier l’ingénierie mécanique à Bath University. À l’époque, j’ai participé à un programme de Formula Student visant à donner à divers groupes d’étudiants la possibilité de concevoir et de construire une voiture de course."
"C’est à cette occasion que j’ai réalisé que j’aimais vraiment la course et que j’ai essayé d’obtenir un emploi en tant que stagiaire chez Ferrari, l’équipe pour laquelle tout le monde veut travailler un jour ou l’autre. À partir de là, les choses se sont bien passées et je fais partie de la Scuderia Ferrari HP depuis plusieurs années maintenant."
"Représenter cette entreprise et l’Italie au plus haut niveau du sport automobile est une chose dont je suis très fier, d’autant plus que j’ai eu l’occasion de travailler aux côtés d’un pilote de la trempe de Charles."
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