Vasseur : Ferrari a ’coché une grande partie des cases’ à Bahreïn
Trois journées de tests qui se terminent positivement
Frédéric Vasseur ne veut pas tirer de conclusion hâtives après les essais hivernaux de la F1 à Bahreïn. Le directeur de Ferrari se veut prudent et a refusé pendant les trois jours de donner un pronostic de hiérarchie, assurant que l’équipe se concentre sur son propre travail.
"On doit rester calmes, honnêtement, pendant les essais hivernaux, personne ne sait ce que font les autres avec le carburant et les modes moteurs. L’important est de se concentrer sur ce que l’on fait" a déclaré Vasseur.
"Bien sûr on veut toujours en faire plus, car trois jours, c’est peu. Mais c’est pareil pour tout le monde et j’aime le concept. Si vous demandez aux pilotes ils voudraient rester une semaine de plus, mais c’est comme ça, et ça s’est plutôt bien passé pour nous."
"Nous n’avons pas coché toutes les cases, mais une grande partie. Ce furent trois jours de travail intense pour toute l’équipe. Nous avons analysé le comportement de divers éléments sur la voiture sans faire attention aux temps au tour."
"L’objectif principal était d’accumuler le plus de kilomètres possible et nous y sommes parvenus, mais c’est aussi vrai qu’on a toujours envie d’en faire plus et d’avoir plus de temps. Mais c’est comme ça pour tout le monde."
"Nous apprenons encore à connaître la voiture, il est donc trop tôt pour porter un jugement. Le moral de l’équipe est parfait et nous sommes en excellente forme pour débuter cette longue saison."
"Il ne faut pas tout changer"
Arrivé en janvier chez Ferrari, le Français ne veut pas faire de révolution de palais, et préfère lancer la saison 2023 sur les bases qu’étaient celles de Ferrari fin 2022.
"Nous devons rester réalistes, ce n’est pas en une semaine que l’on va changer les choses, donc on prendra notre temps. C’est un long processus, l’équipe est bonne, les résultats étaient bons l’an dernier et il ne faut pas tout changer."
Lui-même doit s’acclimater à son nouvel environnement : "Mais je dois connaître tout le monde, je dois découvrir les processus et connaître le muret des stands, ça fait beaucoup de choses à digérer et à apprendre en peu de temps... même la langue italienne !"
En tout cas, Ferrari termine ces trois journées avec une vraie satisfaction : "Tout se passe bien, l’ambiance est bonne. Nous savons que la saison sera longue et difficile, tout le monde a le même objectif mais c’est l’ADN de notre business."
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