Vasseur craignait une descente aux enfers après Melbourne
On lui avait promis ’de gros problèmes’ avec Ferrari
Frédéric Vasseur est revenu sur ses débuts chez Ferrari, et notamment une arrivée rendue difficile par le fait qu’il devait tout découvrir en quelques semaines pour être intégré à la Scuderia aux essais hivernaux, et surtout lors du premier Grand Prix de l’année à Bahreïn.
"Il y a un an, c’était... ’difficile’ n’est pas le bon mot, mais c’était un véritable défi parce que je suis arrivé assez tard et qu’il y avait une énorme vague de choses à gérer, à comprendre, à découvrir en quelques semaines. C’était quatre semaines avant le lancement et cinq ou six semaines avant Bahreïn" se souvient Vasseur lors de sa conférence de fin de saison à Maranello
"Maintenant, je suis dans une situation beaucoup plus confortable, je connais presque tout le monde dans l’entreprise, le système et je pense que je fais du bon travail, un meilleur travail que l’année dernière, disons. C’est un processus sans fin, la F1."
"Et si vous avez le sentiment d’être en bonne forme, vous êtes presque mort. Nous devons continuer sur notre lancée et je pense que la dernière partie de la saison s’est plutôt bien déroulée. Mais ce n’est jamais assez, et nous ne devons pas nous arrêter."
Et son arrivée n’a pas été facilitée par le fait qu’on lui promettait une descente aux enfers : "Tout le monde m’a dit que chez Ferrari, on commençait très bien la saison et qu’on s’effondrait ensuite. Et croyez-moi, après Djeddah ou Melbourne, je me suis dit ’mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ?’ Si c’était la bonne partie de la saison, nous allions avoir de gros problèmes."
"La perception que vous avez de Ferrari d’un point de vue extérieur est probablement erronée. Lorsque j’étais à l’extérieur, je pensais toujours que l’équipe réagissait de manière excessive à chaque événement. Mais l’équipe est restée très, très calme après Melbourne. Nous étions prudents par rapport à la situation et aux faiblesses de la voiture."
Vasseur est "heureux de la réaction" de Ferrari
Vasseur assure toutefois que le déroulement de la saison a été fluide, et qu’il a souvent discuté avec John Elkann et Benedetto Vigna, respectivement président et directeur de Ferrari : "Nous n’avons pas attendu la fin du championnat pour discuter. L’avantage de Ferrari, c’est que nous avons une discussion quotidienne, nous ne sommes pas loin à Maranello."
"Personne ne peut être satisfait de ce que nous avons fait en début de saison. Nous avons eu trop de problèmes en termes de fiabilité et j’ai été le premier à être contrarié par cela, ainsi que par des performances décevantes."
"Mais plus que tout, la réaction du groupe, la réaction de l’équipe, le fait que nous ayons pu faire des pole positions régulièrement en fin de saison, le fait que nous ayons pu nous battre avec Max Verstappen à certaines occasions dans les courses, était un bon pas en avant, même si nous ne sommes pas heureux."
"Je n’ai pas besoin que Messieurs Vigna ou Elkann me disent quelque chose, je ne suis pas content de la troisième place, c’est clair, mais je suis plus qu’heureux de la réaction de l’équipe et je pense que ce sentiment est le même pour tout le monde."
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