Vasseur confirme Loïc Serra chez Ferrari et le veut avant 2025
Le directeur de la Scuderia dément une sale ambiance
Frédéric Vasseur a de nouveau démenti que l’ambiance au sein de Ferrari soit mauvaise. Le directeur de la Scuderia est arrivé à Maranello en janvier et salue la passion des employés, boostée par celle des tifosi qui sont très présents.
"Dans le paddock, lorsqu’il a été question que je vienne chez Ferrari, tout le monde m’a dit ’tu vas voir le bordel, les luttes intestines’, c’est complètement faux" a déclaré Vasseur. "C’est une idée que les gens se sont faite et qu’ils ont l’habitude de répéter. Si je compare Ferrari à d’autres équipes, même celles où je suis allé, l’ambiance est très bonne."
"La passion qui règne au sein de l’équipe est énorme. Chaque matin, quand j’arrive au bureau, il y a des gens ’chargés’ devant l’entrée. C’est un grand encouragement, même si parfois cela n’aide pas quand vous avez besoin de temps et de calme pour grandir."
Vasseur explique qu’il refuse d’instaurer une culture du reproche au sein de Ferrari : "Je suis toujours critique envers moi-même et je pousse tout le monde. Le pire pour une équipe est d’être complaisante et détendue. Nous discutons beaucoup et aujourd’hui, chez Ferrari, autour d’une table, nous ne nous faisons pas de reproches."
Vasseur aimerait accélérer l’arrivée de Loïc Serra
Ferrari a lancé une campagne de recrutement, mais Vasseur confirme ce qu’il avait déjà dit avant : la Scuderia ne récupérera pas de nouveaux arrivants dans un futur proche, à cause des congés liés aux préavis dans ce milieu professionnel.
"Nous en cherchons d’autres. Les ingénieurs recrutés ne travaillent pas encore à l’usine de Maranello. En effet, ils sont actuellement en congé de jardinage et pourraient ne commencer à travailler pour Ferrari qu’au début de l’année 2024."
Vasseur a également confirmé l’arrivée de Loic Serra, directeur de la performance de Mercedes F1. Il n’arrivera que le 1er janvier 2025, mais Vasseur espère accélérer son arrivée en négociant avec Mercedes : "Mais nous essayons d’avancer cette date."
"Comment convaincre Toto Wolff de le libérer plus tôt ? J’essaierai quand nous serons sur le bateau ensemble.... Mais, comme cela s’est produit avec [Laurent] Mekies, il arrive aussi que des personnes quittent Ferrari, que des situations se croisent et que l’on puisse négocier."
Le Français explique à quel point le recrutement a occupé une grande partie de son temps : "Disons que c’est rapidement devenu la partie la plus importante de mon travail chez Ferrari. Vous devez établir de bonnes relations et convaincre les gens de bouger. Les premiers que vous persuadez sont les plus difficiles, puis les autres suivent naturellement."
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