‘Une torture’ : Albon évoque ses ‘nuits blanches’ mais n’en veut pas à Marko

Il est lui redevable pour le baquet Williams

Par Alexandre C.

2 octobre 2021 - 18:03
‘Une torture' : Albon évoque (…)

Ouf ! Mis sur la touche par Red Bull pour faire place nette à Sergio Pérez, Alexander Albon craignait bien que sa carrière s’arrête en F1. Si tout s’est bien terminé pour lui avec l’obtention du volant Williams, ce ne fut cependant pas une sinécure, tant le Thaïlandais est resté longtemps dans l’incertitude.

Après la confirmation que Sergio Pérez resterait chez Red Bull, Alexander Albon n’avait plus que de faibles espoirs (tournés vers Alfa Romeo ou Williams) pour, éventuellement, revenir en F1. En attendant, il passait son temps dans le simulateur Milton Keynes, à travailler sur les réglages des voitures pour préparer les Grands Prix… mais aussi à se morfondre et à se demander si oui ou non, un jour, il redeviendrait un pilote titulaire autrement qu’en DTM.

Le site officiel de la F1 a rencontré Alexander Albon pour donc évoquer sa situation actuelle et surtout ses tourments 2021, lorsqu’il a dû rester sur la touche et voir ses congénères évoluer sur la piste…

« Il y a eu des nuits blanches, des réveils matinaux. Tout cela m’est arrivé au cours de l’année passée, même il y a un mois, ça ne semblait pas aller dans le bon sens, mais les choses se sont arrangées très vite. »

« La plupart du temps, il s’agissait juste de garder la tête basse. L’opinion des gens, ce genre de choses, on ne peut pas les contrôler. Vous pouvez contrôler ce que vous faites et pour moi, c’était de m’impliquer autant que possible dans l’équipe, de faire le meilleur travail possible en dehors de la piste. »

« C’est difficile de faire ses preuves quand on ne conduit pas la voiture, mais au moins de ce côté-là, il faut bien faire toutes les choses de base et fondamentales. »

Cette expérience d’attente a-t-elle été l’occasion pour Alexander Albon de parfaire ses techniques de pilotage, son retour d’expérience dans le simulateur ? Ou bien fut-ce tout particulièrement éprouvant ?

« C’était difficile. Quand vous avez été en F1, et que vous êtes sur les circuits de course à les regarder, les autres, sans piloter mais en étant là, c’est difficile de s’asseoir et de se détendre. Je me suis amélioré au cours de l’année. Lors de la première course, c’était une torture. »

« Mais j’ai pris le rythme. Si quelque chose a augmenté mon désir d’être de retour sur la grille, pas seulement pour mes amis et ma famille, ce sont les fans et tous ceux qui m’ont soutenu - cela m’a motivé et m’a permis de continuer. »

Albon défend la gestion de Marko

La maison Red Bull est réputée pour sa dureté : Pierre Gasly en sait quelque chose... Helmut Marko n’est-il donc pas trop dur avec ses jeunes pilotes ? Alexander Albon le nie...

« Ils ont une mauvaise réputation pour beaucoup de choses, mais à la fin, ils ont été extrêmement utiles. Ils m’ont aidé à parler avec Williams et à régler tous ces problèmes. C’est agréable de sentir cette confiance et cette foi en moi. Je leur dois beaucoup et je continue à le faire. Je suis avec Red Bull depuis 2008, donc ça fait un moment [même si Albon avait été viré de la filière avant la F2, ndlr]. »

« Je ne pense pas qu’Helmut ait fait des présentations Powerpoint pour moi, en mon nom, mais je sais par les gens de Williams, du conseil d’administration et de tout le monde, qu’il a poussé assez fort pour m’obtenir ce volant. Je lui dois donc quelques bières, c’est sûr. Je lui en dois une ! »

Enfin vint donc la libération, le grand mouvement déclencheur ayant ouvert une fenêtre d’opportunité à Alexander Albon : Valtteri Bottas a été remplacé par George Russell chez Mercedes, et une place se libérait à Grove...

« Une fois que Valtteri [Bottas] et George [Russell] ont changé d’équipe, cela a commencé à pimenter un peu le marché - et il y avait une opportunité. »

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