Un succès chiffré : Netflix a boosté la popularité de la F1 auprès des jeunes et du grand public
L’objectif de la FOM
Encore récemment Zak Brown et Daniel Ricciardo rappelaient que la série Netflix « Drive to Survive » avait contribué à hausser considérablement la popularité de la F1 aux États-Unis d’Amérique.
Ce sentiment a été confirmé et étayé par une série d’analyses statistiques précises, compilées par l’agence We are Social.
En 2018, seulement 10,5 % des abonnés premium Netflix déclaraient suivre la F1 ; ce pourcentage est grimpé à 13,1 % en 2019, puis à 13,6 % en 2020. Bref, « DTS » a convaincu les abonnés de plus en plus de passer de la série au visionnage de Grands Prix le dimanche.
Très bonne nouvelle pour la F1 : ce sont les jeunes (le public prioritaire) et les femmes qui sont les plus enthousiastes. La croissance chez les jeunes abonnés sur Netflix et regardant la F1 est de + 3,5 points en passant de 9,3 % en 2018 à 12,8 % en 2020, relève l’analyse (de 4,8 % à 6,9 % chez les femmes). De quoi assurer le bon renouvellement du public ?
Les dividendes de la série ont été très positifs. D’abord pour les équipes : leur nombre de followers sur les réseaux sociaux a progressé de 23 % en moyenne de 2018 à 2020. Fait notable, c’est Haas qui a connu la plus grande progression (+ 21 % rien que sur la seule année 2018, 52 % en deux ans), sûrement grâce à la mise en avant de Günther Steiner lors de la première saison.
Canal + a aussi profité de cette popularité de la série, avec des audiences moyennes en hausse de 27 % par rapport à 2019 (962 000 téléspectateurs en moyenne).
Sur Twitter, il apparaît que les mentions de la F1 se sont révélées plus importantes (+ 9,5 % du nombre de conversations entre 2018 et 2019). Netflix était mentionné dans 2 % de ces conversations en 2019, et 3 % en 2020. Le confinement a sûrement aussi aidé à cette progression. Et le début de la saison 3 serait encore plus prometteur, avec déjà 8500 tweets mentionnant la série en relation avec des conversations sur la F1, égalant déjà presque le record de l’an dernier.
La conclusion de l’analyse des réseaux sociaux est sans appel : « le partenariat Netflix / F1 est bénéfique pour toutes les parties prenantes de ce sport, et que Netflix réveille des passions insoupçonnées. »
Même France Culture consacrait d’ailleurs ce mois, dans son émission les Chemins de la Philosophie, une chronique dédiée au dernier Grand Prix d’Imola. « Jamais je n’aurais cru faire ça un jour dans ma vie… mais bon. C’est que j’ai découvert une série incroyable sur la F1. Qui s’appelle "Formula One, drive to survive", traduit en français par : "Pilotes de leur destin". Ce que j’ai appris en regardant Formula One : Pilotes de leur destin, c’est qu’on a peut-être tous quelque chose de pilotes de F1, pas tout le temps, pas avec tout le monde : mais on aime parfois les autres pour pouvoir les détester, encore faut-il le réaliser » détaillait alors Géraldine Mosna-Savoye, chroniqueuse philo de la radio de service public.
Le pari de la FOM est ainsi validé : ouvrir la F1 aux jeunes, aux femmes, aux États-Unis, à tous. A tel point que la Moto GP songe désormais à son propre « Drive to Survive ».
F1 - FOM - Liberty Media
Le PDG de Liberty Media va quitter son poste en fin d’année
Officiel : La F1 organisera un show de lancement pour les 10 équipes en 2025
Officiel : Niels Wittich n’est plus directeur de course de la F1 avec effet immédiat
La F1 signe un accord avec une marque du groupe Nestlé
+ sur F1 - FOM - Liberty Media