Un podium pour Haas ? ‘Un rêve’ que Steiner va essayer de réaliser
Imiter Lance Stroll et Sergio Pérez
Comme Renault, Haas aspire à signer un podium cette saison – mais de même que Cyril Abiteboul, Günther Steiner estime qu’il faudra un peu de chance à son écurie pour y parvenir.
Depuis 2017, seuls Sergio Pérez, avec Force India, et Lance Stroll, avec Williams, ont réussi à se faufiler sur un podium ; les écuries de pointe verrouillent en effet, à la régulière, les six premières places d’un Grand Prix.
Günther Steiner espère bien que Romain Grosjean ou Kevin Magnussen succédera à Sergio Pérez et Lance Stroll… tout en se montrant réaliste sur cet objectif.
« C’est un rêve. Si nous pouvions le réaliser, ce serait sympathique. L’an dernier, à Bakou, sans l’accident [de Romain Grosjean] nous aurions pu nous en approcher. Donc j’espère que ce sera notre saison. L’an dernier, la chance n’était pas de notre côté. »
« Peut-être que la roue va tourner et que nous serons chanceux. Mais si tout se passe normalement, personne ne peut atteindre le podium, sauf les trois écuries de pointe. Parfois, des choses arrivent en courses, et donc vous pouvez y parvenir ; et si vous finissez juste après les trois écuries de pointe, vous pouvez signer un podium. »
« Mais il faut être là tout le temps, constamment la quatrième meilleure équipe pour obtenir un podium. »
Pour être la quatrième meilleure équipe, la fiabilité doit également être au rendez-vous. Or, chez Haas, à Barcelone, de nombreuses pannes ont perturbé le roulage prévu, notamment en raison de défaillances électriques. Haas n’a donc été que la 7e meilleure équipe des essais en termes de kilomètres parcourus.
« L’impact est difficile à quantifier » précise Günther Steiner. « Même si nous n’avons pas de données ou de résultats, il faut continuer, car on ne peut revenir en arrière de toute façon. A quel point avons-nous été handicapés ? Je n’en ai aucune idée. Nous allons faire avec, ça se passera bien. »
« J’espère que tous nos petits pépins ne vont pas revenir. C’est bien d’avoir des pannes aux essais, car ainsi vous pouvez espérer découvrir des choses, que vous ne subirez pas en Grand Prix. Bien sûr vous perdez alors du temps, mais si vous faites l’expérience de ces petits pépins – et parfois, il le faut – il est préférable que ce soit à Barcelone plutôt qu’en Grand Prix. »
« Donc si nous réglons tous nos problèmes de fiabilité à Barcelone, ce sera bien. Peut-être que nous aurons un peu moins de données relatives à la performance, mais au moins, nous aurons réglé ces problèmes, parce que c’est la dernière chose que vous voulez en week-end de course. »
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