Un arrêt pour Sainz, trois pour Verstappen : stratégies de folie au Brésil
Les températures de piste ont pesé sur les stratégies
Le Grand Prix du Brésil était déjà très animé sur le plan stratégique avant la folle dernière partie de course, ayant suivi l’entrée en piste de la voiture de sécurité.
Avant les deux voitures de sécurité, la plupart des pilotes étaient sur une stratégie tendres-médiums-tendres, ou bien tendres-tendres-médiums (pour Lewis Hamilton et Max Verstappen).
Finalement, c’est avec trois arrêts aux stands que Max Verstappen s’est imposé en partant de la pole, après avoir effectué un dernier arrêt lors de l’avant-dernière voiture de sécurité, alors que Lewis Hamilton restait lui en piste.
En vérité les stratégies à l’avant étaient véritablement bigarrées. Carlos Sainz a par exemple rallié l’arrivée en ne faisant qu’un seul arrêt ! Pierre Gasly, formidable 2e, a lui effectué deux arrêts aux stands.
Les températures de piste plus chaudes (20 degrés de plus qu’en essais libres !) ont comme prévu bouleversé la donne pneumatique. Les Pirelli ont eu bien plus de mal à tenir la distance, même les médiums ou les durs…
Des relais assez longs ont été vus en début de course avec les tendres (près de 20 tours). Les C3 ont ensuite servi en toute fin de relais, pour attaquer après les périodes de voiture de sécurité. Lewis Hamilton a même chaussé des C3 pour seulement deux tours à la fin.
Les médiums furent des pneus clefs pour la plupart des pilotes. Carlos Sainz a brillé avec ces C2, en effectuant un relais impressionnant de 42 tours.
Les durs ont bien fonctionné avec ces températures plus chaudes, même si Valtteri Bottas et Charles Leclerc ont semblé manqué un peu de performance avec.
« Ce fut l’un des Grands Prix les plus spectaculaires de l’histoire de la F1, avec une action incroyable jusqu’au drapeau à damiers » a commenté Mario Isola pour Pirelli.
« Les deux périodes de voiture de sécurité en fin de course ont totalement changé le déroulement des stratégies. Jusqu’alors, une stratégie à deux arrêts aux stands semblait être favorisée, notamment en raison des températures sensiblement plus élevées par rapport au reste du week-end. Les composés les plus durs sont ainsi rentrés en jeu. Cependant, Carlos Sainz a prouvé qu’une stratégie à un seul arrêt était toujours possible. Et bien d’autres pilotes ont choisi des options stratégiques différentes durant cette course très imprévisible – stratégies qui ont payé. »
Pirelli
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