Tsunoda : Je suis définitivement plus en contrôle pour 2023
"J’ai quand même gardé les bons côtés de ma première année"
Bien que la saison dernière ait été assez difficile pour l’équipe, vous avez personnellement fait un grand pas en avant lors de votre deuxième année. Quelle a été la clé de vos améliorations ?
Principalement, il y avait deux raisons. Le premier était mon développement physique, sur lequel j’ai beaucoup travaillé avant le début de la saison. Cela a fait une grande différence sur ma condition physique en général, ce qui signifie que mes niveaux de concentration et mes performances se sont améliorés pendant les courses. La deuxième raison était que mon niveau de confiance était revenu après en avoir perdu une partie lors de ma première saison en F1 et cela avait été ma grande limite. J’ai pu reconstruire cette confiance petit à petit et surtout lors des trois dernières courses de 2021, après quoi j’ai pu poursuivre sur cette lancée dans toutes les courses de l’année dernière. Ces deux facteurs ont été la clé de mon amélioration en tant que pilote.
Comment pensez-vous vous être amélioré depuis 2021, lorsque vous êtes monté pour la première fois dans une F1 en tant que débutant ?
Je suis à un tout autre niveau maintenant, même si j’ai quand même gardé les bons côtés de ma première année. Mais maintenant, je suis définitivement plus en contrôle, plus impliqué avec l’équipe en ce qui concerne le développement de la voiture et j’agis aussi différemment, ayant appris beaucoup de choses, pas seulement en termes de course mais aussi dans ma vie loin de la piste. Même cela a un effet positif sur ma façon de courir. J’avais sous-estimé tout ça mais j’ai compris les choses qui sont vraiment importantes depuis.
Pendant l’hiver, vous avez fait un camp d’entraînement à Dubaï. Sur quels domaines avez-vous travaillé en particulier ?
J’y suis resté deux semaines, travaillant sur ma condition physique générale et ce temps était également important pour faire connaissance avec mon nouvel entraîneur (Michael Italiano), qui travaillait avec Ricciardo avant. L’un des principaux objectifs du camp était de construire notre relation, afin que nous nous comprenions avant le début des essais et des courses. Cela s’est bien passé, tout comme l’entraînement proprement dit, où nous nous sommes concentrés principalement sur l’endurance.
Votre performance cette année dépendra bien sûr beaucoup de la voiture, mais vous êtes-vous fixé des objectifs personnels pour cette saison ?
Mon objectif principal est d’être plus constant à chaque course, indépendamment des performances de la voiture, et de marquer des points de manière régulière. Je veux être toujours plus maître de moi-même, bien travailler avec l’équipe, comprendre la voiture le plus vite possible, dès la première course à Bahreïn. Je veux que cette année soit ma meilleure.
Il y aura deux fois plus de week-ends Sprint cette année (6 en tout). Comment le format d’un week-end sprint modifie-t-il la structure de votre week-end en termes de préparation ?
Je suis nettement moins préoccupé cette année par les week-ends Sprint et le manque d’entraînement avant les Qualifications. Je suis convaincu que je peux bien performer dès les essais libres 1 et entrer dans un bon rythme. Je sais comment gérer ce format maintenant. Je me sentirai moins stressé et je pourrai donc être plus en contrôle et mieux performer que l’an dernier.
A part le Japon, quelles courses attendez-vous le plus avec impatience et pourquoi ?
Je me sens vraiment excité à propos de toutes les courses ! Bien sûr, le premier GP à Bahreïn est quelque chose qu’on attend toujours avec impatience. En regardant le calendrier, le Japon est évidemment spécial pour moi et j’ai hâte de courir devant mes fans à domicile plus tard cette année. L’ambiance à Suzuka était vraiment spéciale. Je pense que Las Vegas, en tant que nouvelle course, sera cool. Mais honnêtement, le Japon est la course qui se démarque pour moi si je devais en choisir une parmi toutes les courses de cette année.
Vous avez dit avoir beaucoup appris de Pierre Gasly au cours de vos deux premières années en F1. Comment voyez-vous évoluer votre relation avec Nyck ? Êtes-vous impatient de voir ce que lui et vous pouvez faire pour faire avancer l’équipe ?
Nyck s’entraînait également à Dubaï, nous avons donc eu l’occasion de passer un peu de temps ensemble. Nous nous connaissions depuis quelques années. Nous avons déjà une bonne relation, et nous en tirerons parti maintenant en tant que coéquipiers cette saison. Je pense qu’ensemble nous formons un binôme solide, dans le but de faire progresser l’équipe cette année. Je crois aussi que je peux apprendre des choses de Nyck.
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