Test de Schumacher, rumeurs sur Sainz : Doohan a été patient pour son baquet Alpine F1

Jack Doohan a décrit son test en F1 contre son ami Mick Schumacher comme « étrange » - mais a insisté sur le fait qu’il est resté "professionnel" alors qu’ils se battaient pour le deuxième baquet Alpine.

Vendredi, Alpine F1 a enfin annoncé que Doohan complèterait son duo de pilotes pour la saison 2025. L’Australien a été prévenu le lundi après le GP de Belgique.

"Une fois la nouvelle de la signature de Carlos avec Williams connue, j’ai été confirmé par l’équipe après Spa. C’est étrange de devoir attendre sur quelqu’un pour être signé mais je comprends aussi que tout le monde voulait Carlos."

Doohan a impressionné l’équipe en tant que pilote d’essai et de réserve, effectuant souvent un travail crucial dans le simulateur de l’équipe.

Bien que Doohan n’ait remporté ni le titre de Formule 2 ni celui de Formule 3, il a souvent montré un très bon rythme. Et un facteur décisif dans l’obtention du baquet a été un test pour l’équipe où lui et Mick Schumacher étaient en action.

Le duo a testé une Alpine F1 de 2022 en juillet - et bien que les détails clés du test aient été gardés secrets - la décision de l’équipe française d’opter pour Doohan plutôt que Schumacher suggère que l’Australien a une fois de plus impressionné.

"C’était étrange. Mick est un ami. Mais, pour moi, je suis resté professionnel, il le fallait. Je n’y ai pas pensé autrement, je vais monter dans la voiture et conduire aussi vite que possible. Peu importe qui est à côté de moi."

"Cela ne veut pas dire que je vais être différent en dehors de la voiture. Quand je monte dans la voiture, j’ai l’état d’esprit d’être aussi rapide que possible. Au bout du compte, quel que soit le résultat, je me suis positionné pour m’assurer d’être le premier sur la liste pour obtenir ce volant, disons, peu importe qui était en confrontation."

Doohan devient le premier pilote de l’académie d’Alpine à être promu dans l’équipe principale. Cela aurait pu être Piastri mais il a réussi à signer chez McLaren F1 il y a deux ans.

Quand a-t-il senti que la possibilité d’avoir le baquet allait arriver ?

"Je pense, disons, après le premier trimestre de l’année, je savais qu’il y avait un conflit avec Esteban, il y avait une place à chasser, une possibilité pour laquelle je devais me battre."

"Il n’y avait rien d’acquis, il y avait évidemment beaucoup de pilotes qui étaient encore sans contrat et il se passait tellement de choses, donc j’ai dû être très patient, attendre mon heure et vraiment plaider ma cause, m’assurer de maximiser chaque fois que je prenais le volant, et je suis reconnaissant que la patience ait payé, ainsi que le fait de ne pas courir, car comme vous l’avez dit, c’est un risque. Mais potentiellement, si je n’avais pas pris ce risque, cela ne serait pas arrivé."