Tel père, tel fils ? Verstappen, Alonso et Hamilton évoquent leurs paternels…
Le père d’Alonso n’avait ‘aucun talent pour le pilotage’
Max Verstappen a offert un beau cadeau à Jos pour la fête des pères, dimanche dernier : une victoire au Grand Prix du Canada.
Après sa victoire québécoise, le pilote Red Bull a donc pris le temps de réfléchir à tout ce que son père avait pu lui apporter tout au long de sa jeunesse, et même après, pour construire sa carrière. Père fouettard mais père aimant et tellement investi, Max Verstappen est revenu sur ces deux visages de Jos…
« Je ne sais même pas par où commencer pour être honnête. Nous avons vécu tellement de choses. Après la carrière de mon père, il a investi tout son temps dans la mienne. C’est difficile d’expliquer tout ce qu’il m’a consacré, parce que je ne comprends probablement pas encore tout ce qu’il a fait. Il préparait tout, les karts, les moteurs. Il y a tant d’histoires que nous pouvons partager. Parfois, nous en parlons encore, bien sûr, lorsque nous sommes ensemble. Oui, c’est fou. »
« Je ne réaliserai probablement tout ce qu’il a fait pour moi qu’une fois que j’aurai des enfants, car c’est alors que l’on commence à comprendre ce type de relation. Mais oui, sans lui, je ne serais pas là aujourd’hui. Il m’a tellement appris et m’a tellement préparé dès mon plus jeune âge que je me demandais parfois pourquoi il fallait être si sérieux tout de suite, alors qu’on a peut-être envie de jouer un peu plus et de s’amuser. Mais il travaillait dans ce but. »
« Il voulait que je sois d’abord meilleur que lui et que j’essaie ensuite d’atteindre la Formule 1. Et puis j’ai atteint la Formule 1 et puis après, bien sûr… »
Max Verstappen et son père sont-ils toujours en rapport quotidiennement ? Jos est beaucoup moins présent dans les paddocks aujourd’hui...
« Nous nous appelons toujours tous les jours. Avant la course, je lui parlais encore de ce que nous allions faire avec la stratégie et d’autres choses comme ça. Il aime être au courant, même quand il n’est pas là, et c’est vrai qu’on aime avoir ce genre de relation avec son père. »
« Après le karting, bien sûr, quand vous passez aux monoplaces, c’est un peu moins personnel. Parfois, nos moments de karting vous manquent - quand vous voyagez ensemble dans un van pendant tout le trajet… ça me manque. »
« Mais oui, partager ces moments ensemble, je pense que c’est très spécial. Et ce dimanche, c’était aussi la fête des pères, mais je n’ai pas besoin de lui acheter un cadeau, j’ai fait ça [gagné à Montréal] et je pense qu’il est heureux. »
Alonso et Hamilton parlent de leurs pères
Fernando Alonso est aussi revenu sur le rôle qu’a pu jouer son père vers son ascension vers la F1. L’Espagnol ne faisait pas partie d’un milieu aussi privilégié ou baignant autant dans le sport automobile que Max Verstappen, loin de là.
« Ce n’est pas la fête des pères en Espagne, en Espagne c’est en mars, je crois. Mais bon, félicitations à mon père... Oui, mon père est différent, il n’a aucun talent pour le pilotage. Et donc oui, il m’a enseigné et éduqué de différentes manières et pour différentes choses dans la vie. Il n’avait pas la vision d’un pilote professionnel quand j’étais enfant. Oui, je faisais des courses de karting et d’autres choses, mais il pensait que ça allait bientôt s’arrêter. Et, vous savez, il pensait que ma vie serait complètement opposée au sport professionnel. »
« Il a donc toujours été très... avec les pieds sur terre, disons, et m’a enseigné plein de choses et d’autres valeurs parce qu’il était difficile de croire que j’étais capable d’atteindre la Formule 1 un jour, et c’est la beauté de notre histoire. »
Lewis Hamilton lui a tenu à rendre hommage aux sacrifices, notamment financiers, que son père a dû faire pour assurer une carrière en F1 à son fils. Et quelle carrière...
« Bonne fête des pères à mon père, j’en ai déjà parlé ce matin sur les réseaux. Il a tout sacrifié pour que je sois ici aujourd’hui, alors je continue à essayer de le rendre fier. Je sais à quel point c’était difficile pour lui, avec tout ce qu’il a dû affronter, parce que j’étais à ses côtés. Mais le rêve ultime est toujours de ressembler à son père. Je veux être comme mon père. »
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