Symonds est heureux que les F1 2022 aient pu être ’proches’

Pat Symonds, directeur technique de Liberty Media, a fait le bilan de la saison 2022, la première du nouveau règlement technique de la F1. L’ingénieur est heureux de voir que les pilotes ont pu se suivre de près en piste.

"Je suis très heureux, on a tellement travaillé sur ces voitures, et c’est la première fois que l’on a la possibilité de faire autant de recherches sur ce problème. Et ça a payé, on a eu de belles courses tout au long de la saison, et ici à Abu Dhabi, on a modifié la piste l’an dernier, et avec ces courses on a eu une belle course" a déclaré Symonds.

"C’est excitant de voir des voitures proches les unes des autres dans les virages rapides, et l’on n’avait pas vu ça depuis des années. Ce n’est pas seulement dans les virages lents, c’est aussi dans les virages rapides, il y a des batailles et c’est très bien."

Pas de mauvaise surprise pour Symonds

Symonds admet qu’il était stressé avant le début de saison, notamment à l’idée que les équipes aient pu trouver de grosses failles dans le règlement et que des zones grises aient pu perturber les effets attendus de ces règles.

"Avant cela même, lorsque nous avons travaillé sur ce changement de règlement qui était initialement prévu pour 2021, puis il y a eu le Covid. Et durant tout ce temps, je me demandais ce qu’ils allaient faire, et comment ils allaient me piéger."

"Puis il y a eu les premiers tests et je n’ai rien vu qui m’ait vraiment surpris, j’étais heureux. Et on a vu la Mercedes qui était différente, c’était quelque chose que l’on n’attendait pas. Je me suis demandé ce qu’on allait faire, mais je me suis dit que ce serait mieux pour nous."

Ne pas aller "dans la mauvaise direction"

Symonds souhaite que la F1 laisse les équipes développer leurs voitures, sauf en cas de trouvailles qui pourraient perturber ce pour quoi le règlement est conçu. Il prend en exemple l’aileron arrière d’Aston Martin, qui ajoutait de l’appui aérodynamique.

"Je ne pense pas, on doit les laisser développer les voitures. Il y a des petites choses, on a vu l’aileron arrière étrange sur l’Aston Martin, et le règlement a été changé pour interdire ça, car ça avait le potentiel d’aller dans la mauvaise direction."

"Nous sommes satisfaits, et il y aura aussi des changements sur le plancher l’an prochain, pour essayer de réduire la quantité de rebonds que nous avions sur les voitures. Il faut maintenant consolider cela, et ce serait mal de faire trop de changements."