Symonds confirme que les F1 2022 peuvent mieux se suivre

Albon lui a aussi fait des compliments à ce sujet

Par Emmanuel Touzot

12 mars 2022 - 12:38
Symonds confirme que les F1 2022 (…)

Pat Symonds, le directeur technique de la Formule 1 et superviseur du programme des monoplaces 2022, est confiant à l’idée que le nouveau règlement aide les pilotes à mieux se suivre. Il explique notamment avoir parlé avec Alex Albon, qui lui a confirmé tout le bien qu’il pensait de ces F1 2022.

"Quand vous faites des essais, vous essayez de ne pas vous rapprocher des autres voitures, vous essayez de suivre votre propre plan, et un bon écart" explique Symonds. "A Barcelone, j’ai parlé à beaucoup de pilotes et je leur ai demandé comment ils ressentaient les voitures lorsqu’ils se suivaient."

"Et tous ont été très élogieux, ceux qui l’avaient fait, car beaucoup d’entre eux ne l’avaient pas fait. Mais je pense qu’Alex m’a donné la réponse la plus intéressante, parce qu’il a dit qu’il devait se recalibrer."

"Il a dû repenser son approche, parce qu’il n’arrivait pas à croire qu’il pouvait se rapprocher de la voiture de devant. Et c’est la meilleure justification de ces changements assez importants que nous avons faits, je pense."

La traînée perturbait les monoplaces côte à côte

Symonds révèle que la F1 a beaucoup après de situation inattendues, comme l’accrochage entre Lewis Hamilton et Max Verstappen à Silverstone. En effet, les deux voitures se sont grandement perturbé sur le plan aérodynamique, même en étant côte à côte.

"Avec les anciennes voitures, la traînée était très large. Et nous avons fait une simulation très intéressante dans mon groupe l’année dernière de l’accident entre Hamilton et Verstappen à Silverstone. Et nous avons été surpris de la quantité d’appui perdue par les voitures lorsqu’elles étaient côte à côte."

"Nous avions regardé les voitures qui se suivaient, nous les avions regardées quand elles étaient légèrement décalées, mais nous n’avions pas regardé cette situation côte à côte. Nous avons fait un changement vraiment fondamental, nous avons fait une avancée. Soyons reconnaissants pour cela, et voyons ce que nous avons."

Moins d’aspiration, un compromis nécessaire

En revanche, il confirme aussi que l’aspiration sera moindre, et qu’il s’agit d’un compromis à trouver pour permettre aux pilotes de mieux se suivre. Il confirme que le DRS est pour le moment nécessaire en Formule 1.

"Le phénomène d’aspiration n’est pas aussi important. Le fait est que vous ne pouvez pas tout avoir. Nous devons malheureusement, même en F1, obéir aux lois de la physique. Je trouve parfois cela très ennuyeux, mais nous devons le faire !"

"Et bien sûr, si vous essayez de mettre de l’air propre sur la voiture qui suit, cet air va avoir plus d’énergie. Il a plus d’énergie et il a produit de l’appui, mais il va aussi produire de la résistance. Donc vous n’avez pas tout à fait l’effet d’aspiration que vous aviez."

"Mais c’est mineur comparé au changement d’appui dont vous avez besoin dans les virages et tout le reste. Donc je pense que nous aurons toujours les dépassements dans les lignes droites."

"Je pense que nous aurons toujours besoin du DRS, j’espère un peu moins, et mon rêve est qu’un jour nous l’utilisions seulement pour dépasser les retardataires, plutôt que de se battre pour la position."

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