Stella s’impliquera lui-même dans le développement de la McLaren F1
Il fait le point sur la nouvelle organisation
Il y a eu du mouvement récemment du côté de McLaren : James Key, le directeur technique, a été prié d’aller voir ailleurs ; tandis que David Sanchez arrivera bientôt en provenance de Ferrari.
Mais comme de coutume en F1, pour éviter le transfert d’informations sensibles, Sanchez ne pourra débuter ses fonctions officiellement qu’après le respect d’une période de préavis (le ’congé de jardinage’).
Sanchez n’officiera donc réellement chez McLaren que d’ici janvier prochain…
« Une période de transition » : c’est donc ainsi qu’Andrea Stella, le nouveau directeur d’écurie, qualifie la période actuelle.
Mais McLaren n’est pas non plus démunie : Peter Prodromou montera en grade du côté de l’aérodynamique, tandis que Neil Oatley, membre de McLaren depuis la fin des années 1980, a du bagage aussi en tant que directeur du design et du développement.
L’arrivée de Sanchez est-elle bien nécessaire, tout compte fait ? N’y a-t-il pas trop de pontes aérodynamiques à bord ? Ou bien le vide laissé par Key se fera-t-il sentir d’ici 2024 ?
Andrea Stella fait le point sur la nouvelle – et future – organisation de McLaren.
« Certains groupes dépendront de Davide, comme le groupe lié à la performance des véhicules, ou d’autres groupes sur l’analyse de la performance. Autant de domaines et compétences qui relèvent de l’ingénierie de course – ces groupes contribueront en quelque sorte à l’analyse de la performance. »
Andrea Stella va s’impliquer lui-même, poursuit-il, dans le développement de la McLaren… pour jouer les bouche-trou ? Et comment pourra-t-il avoir le temps de le faire, en cumulant ses nouvelles fonctions ?
« Je suis moi-même encore plus impliqué, je soutiendrai davantage les équipes techniques du point de vue du concept de la voiture. »
« Nous avons également déployé Neil Oatley, que vous connaissez peut-être tous, pour nous aider dans cette phase de transition. »
« Nous disposons donc de ressources importantes chez McLaren. Nous allons faire à court terme un usage un peu tactique de ces ressources, alors qu’à long terme il s’agit de stratégie [long terme]. »
McLaren aimerait encore d’ailleurs débaucher, selon The Race, Mariano Alperin, le patron de la technologie relative à l’aérodynamique chez Aston Martin F1...
Attirer les talents n’est pas une difficulté pour McLaren
En parallèle, McLaren a aussi entamé un recrutement de fond de personnalités moins connues, mais qui monteront aussi en puissance.
N’est-il pas cependant difficile d’attirer les meilleurs talents et ingénieurs quand on ne joue plus les podiums ?
Non pas : en dépit de sa compétitivité actuelle, l’équipe de Woking demeure attractive, assure Andrea Stella.
« McLaren est toujours apparue comme une perspective très excitante pour les personnes que nous avons eues en entretien d’embauche. »
« Et tout le monde comprend l’ambition que nous avons. Tout le monde comprend que si nous redressons la situation de McLaren, nous entrerons dans l’histoire, et tout le monde veut en faire partie.
« Je ne dirais pas qu’il a été difficile d’attirer des talents. »
« L’effet de notre restructuration est trop récent pour affecter réellement le processus de recrutement. La façon dont nous avons abordé le recrutement en général s’inscrit dans cette philosophie d’une organisation axée sur la performance - et même la façon dont vous recrutez les gens est axée sur la performance. »
« Cela signifie que nous sommes agressifs de ce point de vue, comme l’exige la compétition en Formule 1. »
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