Steiner : Un ’réveil brutal’ et ’la fin des jours dorés’ en F1
"On essaye maintenant de sauver ce qui est possible"
Cette crise sanitaire du coronavirus aura un impact sur tous les échelons de la société dans le monde, un tel arrêt soudain de l’activité humaine n’ayant jamais été observé dans l’ère moderne, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
La crise économique à venir s’annonce dure même si on peut espérer un rebond plus rapide que lors de la crise financière de 2008. C’est ce qu’espère une partie des économistes, alors qu’une autre est bien plus sceptique.
Ce qui est certain c’est qu’elle aura des conséquences durables et la Formule 1 en fait partie selon Günther Steiner, le directeur de Haas F1. Il y aura un avant et un après Covid-19.
"Nous ne reviendrons plus jamais aux jours dorés de la Formule 1, où les gens dépensaient sans limite ou presque pour gagner. Nous avons eu un réveil, brutal. La réalité a frappé tout le monde de plein fouet. Tout le monde," affirme Steiner.
"Nous avions déjà connu cela en 2009 lorsque beaucoup d’équipes sont parties après la crise. La FIA a tenté d’imposer des budgets plafonnés à l’époque. Sans succès. Et là, la F1 a attendu trop longtemps."
"On essaye maintenant de sauver ce qui est possible. La FIA fait un bon travail en empêchant que cela aille trop loin. Le budget plafonné est en place, on discute pour le baisser encore. Cela n’avait jamais été fait avant et nous ne reviendrons jamais en arrière."
Steiner a bien comprendre que Haas F1 souhaitait rester et ces budgets plafonnés sont essentiels pour Gene Haas, son patron, et son équipe, pour l’avenir.
"Nous ne sommes pas au plafond et ne voulons pas forcément dépenser plus. Mais le but est de réduire les dépenses des plus gros pour que tout le monde ait une chance d’être plus compétitif. Si vous ne pouvez viser que la 5e place, c’est parce que vous le méritez, pas à cause de l’argent. C’est ce que qu’il faut comme situation."
"Ce sera bon pour la F1, pour les fans, pour tout le monde. Les petites équipes devront toujours faire un meilleur boulot parce qu’il nous manque en moyenne 50 millions pour être au plafond. Mais en ce moment, nous sommes à plus de 100 millions derrière les gros. Nous avons réduit l’écart de moitié, c’est un pas dans la bonne direction."
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