Steiner pense que Haas pourrait tirer parti du Brexit
Peu d’attaches pour l’équipe au Royaume-Uni
Le Brexit, surtout s’il est voté sans accord, inquiète les équipes. Toto Wolff déclarait récemment qu’il était compliqué pour une équipe comme Mercedes de l’envisager, et qu’il aurait surement des conséquences délicates pour ses deux usines, basées à Brackley et Brixworth.
Il avait ajouté que Ferrari et Alfa Romeo, basées respectivement en Italie et en Suisse, seraient avantagées dans ce scénario, mais le directeur de Haas, Günther Steiner, pense que son équipe pourrait également tirer parti d’une telle décision.
"Nous ouvrons l’oeil pour voir si nous pouvons faire quelque chose" a révélé Steiner. "Mais nous n’allons pas dépenser d’argent pour cela. Nous sommes une petite équipe. Si quelqu’un peut bouger vite, c’est nous. Nous prenons notre caravane et nous changeons de pays."
Basée au Royaume-Uni, l’équipe originaire de Caroline du Nord a pour principaux fournisseurs Dallara et Ferrari, deux entreprises italiennes : "Nous ne prenons pas de décisions irrationnelles. Les grosses équipes ont bien plus investi que nous. Et rien n’est décidé, nous verrons comment nous répondons."
Pour la première fois, l’équipe semble marquer le pas après les premiers essais hivernaux et pourrait régresser dans la hiérarchie, comme l’admet Steiner : "C’est difficile à dire si nous pourrons nous battre pour la quatrième place."
"Compte tenu de leurs ressources et de leur budget, Renault devrait être devant nous. Alfa Romeo semble être l’équipe qui a fait les plus gros progrès, puis Renault. Mais il est encore tôt."
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