‘Stay out’ : la boulette de l’ingénieur de Latifi pourrait coûter des millions à Williams F1
Le Canadien revient sur l’incident
C’est un incident passé presque sous les radars, mais qui coûte actuellement la 9e place du classement des constructeurs à Williams. Nicholas Latifi a écopé en effet d’une pénalité de 30 secondes en course à Bakou, pour un méli-mélo étrange.
Le pilote Williams suivait tranquillement les voitures derrière la safety car, après l’accident de Max Verstappen. Étant donné que le Néerlandais s’était crashé dans la ligne droite des stands, la voiture de sécurité devait passer avec les autres F1 dans la pitlane.
Soudainement l’ingénieur de course de Nicholas Latifi lui a crié « Stay out, stay out ! ». Logiquement le Canadien a pensé qu’il lui fallait rester en piste, sans passer par la pitlane.
L’ingénieur a alors précisé : « Passe par la pitlane, mais pas d’arrêt aux stands ». Et Latifi de répliquer en substance : Stay out, cela veut dire ne pas entrer dans la pitlane.
Fort logiquement, Nicholas Latifi a hérité d’un stop-and-go, converti en 30 secondes ajoutées à son temps final.
Juste après l’incident, Nicholas Latifi a estimé qu’il aurait été « ridicule » qu’il écope de 3 points de pénalité pour cela. Et pourtant c’est bien la pénalité finalement infligée par la FIA…
L’ingénieur de course semble plus à blâmer que Latifi mais le pilote Williams comprenait tout à fait sa pénalité (les 3 points sur le permis exceptés) après-coup…
« Ouais, je n’ai rien pu faire ; j’ai reçu ce message, stay out, donc c’était juste une mauvaise communication. C’est ainsi, à la fin on ne se battait pas pour les points mais c’est quand même bien de ne pas avoir de pénalité ! »
Sans cette pénalité Nicholas Latifi aurait tout de même pu devancer les Haas et ainsi préserver la 9e place de son équipe au classement des constructeurs. Mais les points étaient bien hors de portée, même dans une course renversante...
« C’était une course assez solitaire avant le drapeau rouge. Nous nous engagions dans la stratégie à un seul arrêt - ce qui allait toujours être délicat avec notre voiture mais c’est ce que nous faisions - donc je pense que je faisais ce que je devais faire. Le plan pour George [Russell] était de faire deux arrêts, donc j’essayais juste de gérer les pneus et de ne pas essayer de le suivre et de faire ma propre course. »
« Finalement, ça n’a pas été le cas. C’est dommage, j’ai senti que je conduisais vraiment bien ce week-end, mais je pense que du côté opérationnel, il y a eu un peu trop d’erreurs de jugement, de communications et de choses qui n’ont pas bien marché, ce qui a compromis notre week-end. »
George Russell dans l’autre Williams a été tout autant infortuné. Un problème de boîte de vitesses l’a empêché de prendre le deuxième départ, alors qu’il était devant son coéquipier. Après déjà des problèmes de fiabilité d’unité de puissance durant tout le week-end, le Britannique n’a pas été verni...
« J’ai eu un problème de boîte de vitesses, donc j’arrivais sur la ligne et il n’y avait pas de puissance. C’était différent de ce que nous avions samedi matin. »
« C’est ennuyeux, je faisais une bonne course, la voiture était rapide et je me sentais confiant et à l’aise avec elle avant le drapeau rouge, et puis j’ai eu les pneus dans une très bonne fenêtre de fonctionnement dans ce tour de formation qui aurait porté ses fruits. C’est dommage de finir comme ça mais c’est la course. »
« Il y a encore de petites améliorations que nous pourrons faire. De mon côté du garage, nous comprenons un peu mieux où je dois prendre un peu plus confiance. »
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