Singapour, un Grand Prix ‘physiquement et mentalement épuisant’ selon Magnussen
La course la plus difficile de la saison ?
Le Grand Prix de Singapour testera les limites des pilotes du paddock, par sa longueur, sa technicité ou encore son caractère nocturne.
Cette particularité n’effraie pourtant pas Kevin Magnussen : le pilote de Haas se dit bien préparé à ce défi, qui semble l’amuser plutôt que l’intriguer.
« C’est assez sympathique de courir de nuit. La lumière fait plus briller les voitures, les rend plus belles. Le rendu est sympathique à la TV. Du cockpit cependant, rien ne semble différent. La piste est en fait un peu plus éclairée que durant une course de jour, parce qu’il n’y a pas d’ombres. »
Sorte de Monaco en légèrement plus rapide, et peut-être aussi plus technique, Singapour est tout de même un monstre de difficulté, rappelle Kevin Magnussen.
« La marge d’erreur est généralement plus faible que sur tout autre circuit urbain. J’aime les circuits urbains ; j’en voudrais plus, beaucoup plus au calendrier. Ils sont plus excitants et plus difficiles aussi, parce que la marge d’erreur est plus faible. »
« Il n’y a pas de virage qui serait vraiment traître. Je dirais que les virages 12 et 13 sont difficiles, il faut freiner et tourner en même temps au virage 12. Vous tournez et ensuite vous remettez les gaz Il faut donc être vraiment précis sur l’accélérateur à la sortie du virage 13, pour avoir autant de motricité que possible, sans heurter le mur. »
« C’est aussi une course vraiment physique pour plusieurs raisons. D’abord, il fait très chaud. Ensuite, vous ne pouvez pas vraiment vous reposer pendant un tour, vous travaillez toujours sur le volant. Il n’y a pas beaucoup de lignes droites sur la piste. Troisièmement, la vitesse moyenne du tour est si faible, que la course atteint d’habitude la limite des deux heures. C’est donc le circuit le plus exigeant physiquement de l’année. Et pour m’y préparer… j’en reste à mon programme normal de fitness. »
« Mais c’est un circuit mentalement épuisant. Il faut être tout à fait concentré, tout le temps, peut-être plus que durant une course normale. Parce que vous êtes constamment en train de prendre un virage dans un tour. Il est mentalement comme physiquement plus exigeant, l’un va avec l’autre. C’est une course rude, assurément. »
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