Shwartzman : Une expérience ’géniale mais difficile’ à Austin avec Ferrari
Le pilote russe a bien progressé avec la F1-75
Sur la touche cette année, puisqu’il ne pilote pas en F2, Robert Shwartzman a pu rouler avec Ferrari en EL1 à Austin. Après cette sortie au Grand Prix des Etats-Unis, le Russe n’a pas caché son plaisir, même s’il révèle que son corps n’était plus habitué à de tels efforts, dans une équipe
"C’était génial, mais difficile" admet Shwartzman. "Je n’ai pas piloté une voiture depuis longtemps. Cette année, la plupart de mon travail était dans le simulateur, et le corps oublie tout le ressenti. Piloter la vraie voiture, sentir les bosses, les forces G, c’était nouveau."
"Globalement, c’était la première fois que je pilotais cette voiture, et la première fois que je pilotais sur ce circuit. Je ne savais pas où se trouvaient les choses, et je voulais surtout progresser pas à pas, ne pas faire d’erreur et faire ce que me demandait Ferrari, ce que nous avons fait."
Celui qui court sous licence israélienne pense qu’il aurait pu faire un meilleur chrono, alors qu’il a terminé 16e, et il se félicite d’avoir pu progresser à chaque tour rapide qu’il a effectué.
"Nous avons progressé et j’en suis heureux, mais j’ai dû abandonner mon dernier tour qui aurait pu être meilleur. Mais chaque tour était quasiment meilleur d’une demi-seconde, donc ça allait de mieux en mieux."
"Et je pense que si j’avais eu quelques tours de plus, je dirais dix tours, j’aurais pu me rapprocher des gars devant. Malheureusement c’était court, je n’ai fait que six tours d’attaque, mais chaque tour compte et cette expérience était importante."
"Améliorer" le simulateur grâce à ce travail en piste
Désormais, il va pouvoir comparer le simulateur et la piste, et améliorer la corrélation entre l’outil de travail de la Scuderia face à ce que proposent les conditions en piste.
"Bien sûr c’était aussi un de nos objectifs que je pilote la voiture, pour pouvoir donner un retour aux gars du simulateur, ce que je vais faire. Le simulateur est globalement bon, si je me fie à ce que j’ai vu, mais il y a quelques petites choses à améliorer."
Bien qu’il soit frustré de ne pas avoir plus que des EL1, Shwartzman voit cette expérience comme motivante : "Oui bien sûr, dans cette situation, mon objectif est de courir, j’aimerais courir et piloter une F1 est incroyable, même pour quelques tours."
"Je vais être plus motivé par le travail en simulateur donc c’est positif. Et j’ai une autre séance à Abu Dhabi où je serai plus confiant car je connais le circuit, donc je saurai à quoi m’attendre. Ca devrait être mieux, donc on verra ce qui se passera."
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