Shwartzman remercie Ferrari pour le ‘grand honneur’ de rouler en EL1
3 pilotes Ferrari pour un week-end de GP, une première depuis 1976
Comme son équipe-cliente Alfa Romeo, Ferrari profitera du Grand Prix des États-Unis à Austin ce week-end, pour faire rouler un de ses jeunes pilotes en EL1 : il s’agira du pilote de l’Académie Ferrari courant désormais sous licence israélienne, Robert Shwartzman.
Il fera ainsi ses débuts en EL1, prenant place dans la voiture de Charles Leclerc. Le Monégasque aura donc du pain sur la planche ce week-end puisque les EL2 ne seront pas une ‘vraie’ séance, car consacrée en bonne partie aux tests des Pirelli pour l’an prochain.
Pour l’anecdote, la dernière fois que Ferrari avait fait rouler trois pilotes durant un même week-end de F1, remontait au Grand Prix d’Italie 1976 - où trois voitures avaient participé (Reutemann, Lauda, Regazzoni) !
Pour l’occasion, Robert Shwartzman s’est présenté à tous les tifosi qui le découvriront de plus près ce week-end. D’où vient d’abord sa passion pour le sport auto en général et Ferrari en particulier ?
« Je suis un fan de courses et de voitures depuis mon plus jeune âge. Lorsque mon père a réalisé à quel point j’aimais ça, il m’a fait essayer le karting à l’âge de quatre ans. C’était le coup de foudre. J’ai ensuite commencé à participer à des compétitions à l’âge de six ans et j’ai déménagé en Italie, où se déroulent les plus importantes compétitions mondiales de karting. À partir de l’âge de neuf ans, je suis allé à l’école là-bas pour pouvoir continuer à courir. »
« À la fin de 2017, j’ai été contacté par Ferrari et en 2018, j’ai rejoint la Ferrari Driver Academy. Dans le cadre du programme pour jeunes pilotes de Maranello, j’ai couru en Formule 3 et en Formule 2 et, à la fin de l’année dernière, j’ai été nommé pilote d’essai de la Scuderia. »
Pour la première fois depuis 46 ans, Ferrari fera donc rouler trois pilotes durant le même week-end de Grand Prix.
Comment Robert Shwartzman s’est-il préparé à cette séance d’essais libres ? Une séance d’autant plus importante que les retours techniques seront limités en EL2, avec les tests Pirelli pour l’an prochain.
« 2022 a été une année très différente pour moi, car il était prévu que je ne participe à aucun championnat. Au lieu de cela, je travaille à temps plein pour la Scuderia, je travaille beaucoup dans le simulateur et je suis très heureux d’avoir participé à l’effort de l’équipe cette année. L’expérience que j’ai acquise cette année m’a beaucoup appris et m’a aidé à devenir un pilote de course plus complet. »
« Débuter dans une séance officielle de F1 avec la Scuderia Ferrari est tout d’abord un grand honneur, et être le premier pilote à avoir cette opportunité après tant d’années rend ce que je vais faire vendredi vraiment spécial. Je suis évidemment ravi, mais en même temps, je suis aussi très impatient de conduire cette voiture pour la première fois et de voir à quel point le travail que nous avons fait dans le simulateur est proche de la réalité. »
Et dans ses tours de piste virtuels, comment Robert Shwartzman a-t-il jugé le COTA ? Un circuit plaisant, intimidant ?
« Le COTA est un circuit très intéressant et assez intimidant. Je n’ai jamais piloté sur ce circuit, ce sera donc ma première fois. Je m’y suis préparé principalement sur le simulateur et je suis vraiment impatient d’y conduire pour de vrai. »
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