Shell confirme des gains majeurs pour le nouveau V6 de Ferrari

Plus de 20 % des progrès du moteur grâce au pétrolier

Par Alexandre C.

13 mars 2019 - 07:42
Shell confirme des gains majeurs (...)

Si les écarts sont, comme attendus, particulièrement serrés entre Ferrari et Mercedes cette saison, les détails feront sans doute la différence. Dans ces conditions, les gains que peuvent procurer les carburants et l’huile utilisés par chaque motoriste, auront une importance cruciale.

Shell, partenaire de Ferrari en la matière, redouble ainsi d’efforts en vue de cette saison. Au Grand Prix de Belgique, l’an dernier, le pétrolier avait fait évoluer son carburant, ce qui avait participé à hauteur de 20 % aux gains de performance apportés par la dernière mouture du V6 Ferrari, selon les estimations de Shell.

Benoît Poulet, responsable du développement du carburant chez Shell, explique qu’un nouveau cap sera franchi à Melbourne, pour le premier Grand Prix de la saison.

« Nous sommes transparents dans les gains de performance que nous annonçons aux côtés de Ferrari, nous connaissons donc les chiffres. Et nous avons pu afficher les gains de performance réalisés grâce à Shell depuis de nombreuses années. »

« En Australie, il y aura une nouvelle évolution, mais typiquement, tous les chiffres dépassent les 20 %, donc les carburants et les huiles Shell vont constamment participer à plus de 20 % des gains de performance réalisés sur chaque évolution du V6 Ferrari. »

« Les nombres absolus sont vraiment élevés. Les gens s’attendaient à ce qu’ils soient moins élevés, mais ce n’est pas du tout le cas grâce au développement que nous menons. Ce qui a été rendu public et ce qui continuera à l’être, c’est la part due à l’évolution du carburant dans les gains de performance totaux du moteur, et cette part dépasse les 20 %. »

« Aucune victoire ne s’obtient en un jour. Notre partenariat dédié à l’innovation est construit sur le temps et s’appuie sur la confiance. Donc les gains à venir ne seront pas seulement concentrés pour le package de Melbourne, ils vont s’étendre sur une plus longue période. »

Benoît Poulet poursuit dans ses explications, en rappelant que les gains sur le moteur peuvent avoir des répercussions sur la performance du châssis.

« Ce qui est très clair, c’est que nous avions un très bon niveau de fiabilité et nous avions voulu construire là-dessus, pour vraiment amener la fiabilité à un niveau maximum et extraire le plus de performance avec le même niveau de fiabilité. Donc une fois que le développement a vraiment exploré en profondeur le cadre réglementaire, il faut obtenir le même niveau de fiabilité en poussant plus loin encore le niveau de performance. »

« Sur le plan du développement du carburant, nous nous sommes appuyés sur les fondations des réels bons progrès de performance obtenus en Belgique, l’an dernier. Nous avions gagné la course à Spa au moment même de l’introduction de la nouvelle unité de puissance, avec le nouveau carburant. Nous avons vraiment des outils puissants de simulation qui ont été développés, et nous menons de plus en plus de simulations, qui ont, y compris, des répercussions sur le plan du châssis. »

« La performance maximale obtenue de l’unité de puissance provient de l’utilisation d’un carburant vraiment très efficient, mais aussi des quelques gains obtenus sur le plan du châssis grâce aux simulations que nous effectuons. Cela signifie que quand deux carburants sont au même niveau de performance, nous pouvons toujours être capables de voir si les bénéfices supplémentaires auront aussi des conséquences sur le plan de l’exploitation du châssis. »

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