Selon Verstappen, Perez n’était pas vraiment à son niveau en début de saison
"Il faut prendre en compte toutes les circonstances qui y ont conduit"
Max Verstappen a assommé Sergio Perez à partir de Miami en 2023, le Mexicain n’ayant plus jamais réussi à partir de là à chatouiller son équipier chez Red Bull.
Touché psychologiquement, Perez a laissé filer le titre mondial au Néerlandais.
Mais avant cela, le match était plutôt équilibré, avec deux victoires pour Perez contre deux pour Verstappen.
Mais Verstappen ne serait pas Verstappen s’il ne démentait pas cette théorie !
"Vous devez dresser un portrait global de la situation avant Miami," répond-il lorsqu’on lui parle d’équilibre en début de saison 2023.
"J’ai dû partir de la 15e place en Arabie Saoudite. J’ai été un peu désavantagé par la voiture de sécurité à Bakou. À mon avis, il n’est pas tout à fait juste de parler d’équilibre. Parce que de mon point de vue, ce n’était pas comme ça. C’était plus proche, mais il faut prendre en compte toutes les circonstances qui y ont conduit. Cela a partiellement déformé l’impression."
À Bakou justement, il a trouvé quelque chose qui l’a aidé pour la fin de la saison... sans le dévoiler. Le peut-il maintenant ?
"Il y a différentes attitudes de la monoplace qui doivent se conjuguer. Quelques éléments que vous pouvez régler à l’aide du volant : équilibre des freins, différentiel, frein moteur. Les nouveaux pneus fonctionnent également un peu différemment. Utiliser ces outils, les mélanger un peu différemment semblait m’aider à tirer le meilleur parti de la voiture à Bakou. C’était comme un test grandeur nature et j’ai mis le doigts sur certaines combinaisons qui marchaient bien pour moi."
Certains disent que Verstappen a gagné parce que la RB19 était largement supérieure. D’autres pensent que Perez est la véritable référence en matière de qualité de la monoplace et que Verstappen faisait la différence. Où est la vérité ?
"Déjà, je ne m’intéresse pas aux opinions des autres. Mais la réponse, je ne l’ai pas. Vous ne connaissez pas vraiment votre niveau tant que vous n’y mettez pas les 20 pilotes dedans. Et il faudrait aussi que les 20 pilotes testent les 10 voitures !"
"J’essaie juste de faire de mon mieux. Et à chaque fois. Je ne sais pas à quel point cette voiture est dominante par rapport aux autres voitures. Personne ne le sait."
On dit souvent que les ingénieurs de Red Bull développent la voiture en fonction de ses besoins... La réponse est sèche là encore.
"J’ai réglé la voiture comme je l’aime. Et l’autre pilote comme cela lui convient. Les ingénieurs développent la voiture pour la rendre plus rapide. Et pas comme je le voudrais. C’est la même chose avec le style de conduite. Quel est mon style de conduite ? Je ne le sais pas. Je m’adapte aux besoins de la voiture pour qu’elle soit la plus rapide. C’est la clé pour être un très bon pilote de Formule 1. S’adapter à ce que vous donne l’équipe."
Un fait cependant : il y a de plus grandes différences entre les équipiers depuis l’arrivée des F1 à effet de sol. Est-ce plus compliqué à piloter ?
"J’ai eu plus de plaisir à conduire les anciennes F1. Elles étaient plus agiles car un peu plus légères. Les nouveaux pneus ont un flanc plus rigide. Lorsque vous avez une glissade, il est plus difficile de la tenir de manière contrôlée. Dans l’ensemble, réaliser le tour parfait est devenu un peu plus difficile, c’est peut-être la réponse à votre question."
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