Seidl, un vrai passionné de F1, espère toutefois un vrai changement en 2021
McLaren va surveiller l’évolution des dernières discussions
Andreas Seidl est revenu en Formule 1 après presque 10 ans d’absence. Après BMW Sauber et un parcours en DTM et en Endurance, il a retrouvé la catégorie reine à la tête de McLaren en F1.
Dans le paddock de Spielberg, il lui a été demandé quelle est la perception qu’il a eu du sport avant son retour, depuis qu’il est revenu et comment il envisage l’avenir, et notamment les fameuses règles de 2021.
Seidl admet que c’est "une vaste question" mais rappelle pour commencer qu’il n’a jamais quitté la F1 des yeux.
"J’ai continué à suivre la F1 les 10 dernières années en tant que fan. Je suis toujours passionné par la F1. Et je pense qu’elle n’a rien perdu de ce qui fait son attrait. C’est toujours une plateforme qui fonctionne pour les constructeurs, les équipes, tout le monde," explique l’Allemand.
"Cela ne change pas vraiment par rapport à ce que j’ai connu jusqu’en 2009, quand j’ai quitté la F1. Bien entendu il y a un problème : c’est le grand écart entre les top teams et celles du milieu de peloton."
"C’est vraiment une dérive hors de contrôle à laquelle nous avons assisté des ressources des équipes les plus riches si on compare à ce qu’une équipe indépendante comme McLaren peut avoir."
Seidl tient un discours similaire à celui de Cyril Abiteboul chez Renault F1.
"Il n’est pas possible pour nous d’être compétitifs et rentables en même temps. Cela n’empêche pas que nous avons quoi qu’il en soit du travail à faire au sein de McLaren pour nous redresser, indépendamment des conditions existantes en F1 en ce moment."
"C’est pourquoi, pour parler de l’avenir maintenant, il est très important de bien régler tout ça pour 2021. Les objectifs sont clairs pour tout le monde et ils sont partagés."
McLaren surveille plusieurs gros points avant la publication attendue en octobre des nouvelles règles du jeu.
"Le sujet le plus important c’est l’introduction des budgets plafonnés. Parce que c’est la seule garantie qui existe pour qu’il y ait une sorte de terrain de jeu équitable pour toutes les équipes. Nous aurions préféré un budget inférieur à celui annoncé mais nous comprenons qu’il faut un compromis."
"Ensuite, pour nous, il s’agit surtout de surveiller que les règles techniques et sportives iront dans le bon sens. Selon nous il faut être plus restrictif sur la liberté de développement, ce qui permet à tout le monde d’être plus proche. Il faut une certaine liberté tout de même pour que la meilleure équipe puisse toujours faire une différence."
"Tout est sur la table, il est important que la FIA et la FOM tiennent bon et ne soient pas de nouveau, disons-le ainsi, influencées par les équipes qui ont toutes leurs propres intérêts."
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