Seidl : La F1 a deux solutions pour ses futurs moteurs

Deux pistes à considérer, rapidement !

Par Franck Drui

19 octobre 2020 - 16:01
Seidl : La F1 a deux solutions pour (…)

L’arrivée d’un nouveau moteur en Formule 1 n’était prévu qu’à l’horizon 2025, voire 2026 avec la pandémie de Covid-19 mais le départ soudain et inattendu de Honda, qui aura lieu fin 2021, a relancé les débats sur ce que le sport doit faire.

Le calendrier prévu est-il encore tenable ? Arrivée de l’éthanol dans la composition des carburants en 2021-2022 puis des carburants de synthèse en 2023 avant de passer à une nouvelle architecture 2 ou 3 ans après ?

Red Bull a provoqué une réunion d’urgence qui aura lieu dans une semaine tout juste et la F1 devra se poser les bonnes questions, selon Andreas Seidl, le directeur de McLaren F1.

"Il ne faut pas faire l’autruche et prendre le problème tel qu’il se pose. Et il y a deux façons de voir les choses à ce stade, selon moi," explique-t-il.

"La première est de garder ces moteurs complexes comme base des prochains moteurs, parce qu’il y a assez d’attractivité pour les motoristes actuels à garder un tel niveau de technologie. Et attirer de nouveaux constructeurs avec cette nouvelle base, afin de définir la Formule 1 comme une vraie plateforme de développement de la mobilité de demain en termes de technologies pour les voitures de route, ce que la F1 a toujours été."

"Ou alors, est-il plus durable pour les motoristes actuels et les nouveaux à venir, de prendre une autre direction, beaucoup plus simple, beaucoup moins complexe ?"

"Nous pouvons même imaginer des pièces standardisées, avec des limites budgétaires comme pour les équipes, ce qui permettrait de rouvrir nos portes aux indépendants comme Ilmor ou Cosworth, afin de faire de nouveau du business en F1."

"C’est la question clé à laquelle nous devons d’abord apporter une réponse avant de penser à de potentielles nouveaux entrants dans notre sport."

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