Schumacher rappelle à Steiner ‘qu’il faut trois ans pour devenir un pilote complet’
Il ne regrette pas d’avoir choisi la course auto
Alors qu’il pourrait perdre sa place de titulaire chez Haas F1, l’an prochain, au profit de Nico Hülkenberg, Mick Schumacher sait déjà où il pourra se rendre pour se ressourcer : dans le ranch familial de plus de 150 hectares, au nord du Texas.
Une piste dans le ranch a même été aménagée pour que Mick Schumacher s’adonne à sa grande passion : le buggy off-road, au volant de son Can-Am Maverick X3.
« Je pourrais faire ça toute la journée » confie l’Allemand à ESPN.
« Ce ranch est une retraite, un endroit où je peux faire ce que je veux sans avoir l’impression d’être observé ou regardé. Je viens juste ici pour profiter de mon temps. »
« Chaque fois que je suis proche, je viens ici, je fais ça toute la journée ou je me promène, je vois les chevaux, je caresse des chiens ! Nous avons beaucoup de chiens ici. »
« C’est juste très différent du monde de la F1 - mais aussi du monde européen je dirais. »
« Nous sommes au milieu de nulle part ici, en fait, si je fais du shopping ici, personne ne le remarque. Même si je vais à Dallas, personne ne me reconnaît vraiment. Donc je suis définitivement plus heureux ici. »
Mais si Mick Schumacher semble aspirer à une vie paisible, qu’on ne s’y trompe pas : pour rien au monde il n’aurait voulu devenir cow-boy au Texas !
« Je n’ai jamais eu l’idée de ne pas faire de course auto. La Formule 1 est tellement... Je l’aime tellement, qu’il n’y a aucune raison de penser à ce que je ferais autrement. »
Devoir supporter la pression du nom Schumacher n’a-t-il pas cependant rendu les choses trop difficiles durant sa carrière ?
« La pression a toujours fait partie de ma vie. Surtout depuis que j’ai choisi la course automobile comme profession. Je pense avoir prouvé que je suis capable de courir sous pression, probablement même mieux que sans pression. »
« Je suis définitivement dans une situation heureuse - et à l’aise pour sauter dans une voiture et conduire. »
Mick Schumacher demande du temps à Steiner et rappelle le tournant du Canada
N’est-il pas cependant un peu frustré du tour qu’a pris sa carrière chez Haas F1 ? Était-il à 100 % prêt pour faire le grand saut l’an dernier ?
« Je sens que j’ai eu la chance de grandir, de progresser, je suis évidemment encore loin de ce que je veux être et de ce que je suis capable d’être. »
Et Mick Schumacher de demander du temps à Günther Steiner : il lui faut une 3e année !
« En Formule 1, il faut trois ans pour devenir un pilote complet. Je prends donc mon temps, mais je suis également conscient du fait que je veux faire mes preuves et montrer à tout le monde ce que je suis capable de faire, comme je l’ai fait en Formule 3 et en Formule 2. »
« Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas le faire en Formule 1. »
Günther Steiner n’a pas été tendre pourtant avec son pilote tout au long de l’année, pointant du doigt ses nombreux et coûteux crashs.
Comment Mick Schumacher a-t-il réagi à ces accusations répétées de la part de son propre directeur d’écurie ?
« Je pense que les performances l’emportent sur cela. Mais ce n’est jamais agréable d’avoir un accident. »
« La Formule 1 est un sport très coûteux. Nous essayons d’en tirer le maximum et parfois il faut aller jusqu’à cette limite. »
L’Allemand conclut en rappelant qu’en cette deuxième moitié de saison, et même depuis le Canada, tout va vraiment mieux pour lui - ce que Günther Steiner n’a peut-être pas assez pris en considération.
« Les voitures de cette année sont très différentes de celles de l’an dernier, donc certaines de mes approches n’ont pas fonctionné. Quand nous avons changé les choses au Canada, les choses se sont améliorées. »
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