Schumacher : Les F1 2022 sont parfois ’difficiles à contrôler’
Le pilote Haas a notamment subi un gros accident à Djeddah
Certains pilotes de Formule 1 ont noté des difficultés à contrôler les monoplaces 2022, à l’appui aérodynamique plus précaire que leurs devancières à ailerons larges. L’effet de sol amène un équilibre différent à ces nouvelles F1, avec lequel certains pilotes doivent composer.
L’ancien pilote Marc Surer affirme que si Carlos Sainz était "un peu meilleur" que son coéquipier l’an dernier, la voiture de 2021 était "facile à piloter par rapport à celle de cette année. La Ferrari est plus difficile à contrôler à la limite. Et c’est là que le talent particulier de Leclerc prévaut."
Mick Schumacher, qui a dominé Nikita Mazepin l’an dernier, est également en difficulté par rapport à son coéquipier jusqu’à présent. Bien qu’il ait montré des progrès à Melbourne, et qu’il affronte un Kevin Magnussen d’une trempe différente de celle du Russe, il reconnaît devoir encore s’adapter.
"Le poids élevé est le problème" admet le pilote Haas F1. "Il y a des forces extrêmes qui entrent en compte, et si elles vont dans la mauvaise direction, elles peuvent être difficiles à contrôler."
Ralf Schumacher, l’oncle de Mick, pense que c’est la raison du gros accident de Mick à Djeddah (photo) : "Les pneus plus larges réagissent complètement différemment. Ils semblent avoir une fenêtre plus petite à la limite. Ceci, associé à un poids plus élevé, rend les voitures plus difficiles à contrôler. La conséquence est que nous voyons plus d’erreurs et d’accidents."
Toujours selon Surer, le changement radical de réglementation pourrait expliquer pourquoi le septuple champion du monde Lewis Hamilton semble parfois en difficulté par rapport à son nouveau coéquipier George Russell.
"C’est parce que Russell s’est habitué à apprivoiser des voitures difficiles à piloter pendant son passage chez Williams, alors que Lewis a toujours eu des voitures parfaites dans le passé. Je suis curieux de voir quel sera le rapport de force une fois que Hamilton se sera adapté au comportement des nouvelles voitures."
Daniel Ricciardo, en difficulté pour maîtriser la McLaren MCL36, soulève un autre problème : "Non seulement les voitures sont plus difficiles à piloter, mais notre champ de vision à l’avant est quelque peu restreint en raison des pneus plus larges. Monaco sera une course sur une lame de rasoir. Je suis déjà impatient d’y être."
Haas F1
Haas F1 ’ne peut pas être confiante’ pour sa sixième place
Steiner cite un de ses plus grands regrets chez Haas F1
Haas F1 veut récupérer sa sixième place à Las Vegas
’Pas d’urgence’ pour décider d’un rôle pour Magnussen chez Haas F1
+ sur Haas F1