Schumacher explique pourquoi il s’est mieux acclimaté à la F1 qu’à la F2
Plusieurs paramètres sont entrés en compte selon Mick
La première année de Mick Schumacher en Formule 1 n’a pas été sans revers, même si le pilote allemand a donné l’impression de s’être bien adapté à son nouvel univers, alors qu’il lui a souvent fallu deux saisons dans les catégories junior pour que les choses se mettent en place.
"Il n’y a pas eu de déclic comme en Formule 3. Je me suis habitué à cette Haas petit à petit, de sorte que je me sentais de plus en plus à l’aise, pour que nous, en tant qu’équipe, tirions le meilleur parti de la voiture. Je m’entendais aussi bien avec mes ingénieurs. Sur cette base de confiance, nous avons de plus en plus pleinement exploité les possibilités de la voiture."
"J’avais imaginé qu’il y aurait plus de battage médiatique dans le paddock. La situation avec le Covid a certainement quelque peu apaisé cela. Je me sens plus à l’aise dans que prévu et je me sens accepté par tout le monde."
Lorsqu’on lui demande s’il y a des choses qu’il a surestimées ou sous-estimées, il répond : "rien qui me vient directement à l’esprit. La voiture est bien sûr beaucoup plus rapide que tout ce que j’avais conduit auparavant. Apprendre à connaître les pneus était également un point important car ils sont très différents de ceux de la Formule 2. Et bien sûr, apprendre à travailler ensemble dans une si grande équipe."
Pourquoi a-t-il été plus à l’aise lors de sa 1ère année en Formule 1 que dans les catégories juniors ?
"C’est difficile à dire. C’est peut-être l’approche. Vous entrez dans les formules juniors avec l’objectif clair que vous souhaitez passer à la classe suivante. En Formule 2, vous avez toujours cette idée derrière la tête : j’espère que je réussirai à aller en Formule 1. Lorsque vous avez atteint le sommet, vous pouvez baisser les épaules. On ne peut se concentrer que sur le travail qui doit être fait. C’est pourquoi je me suis senti à l’aise ici dès le début."
Schumacher avait reconnu qu’il avait moins apprécié la Formule 2. Est-ce que c’est aussi une part de l’explication ?
"Oui, en quelque sorte. La Formule 2 a un énorme lag avec son turbo. Ce n’est pas si confortable à piloter. Vous devez adapter votre style de conduite à l’extrême. Mais il est également clair que le plaisir de conduire est toujours là tant que vous gagnez. En Formule 1, les choses sont amusantes parce que la voiture est tellement complexe."
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