Schumacher apte à courir mais Haas a préféré ne pas réparer sa F1
Günther Steiner s’explique sur ce choix
Mick Schumacher est revenu dans le paddock de Djeddah aujourd’hui pour assister à la course depuis le garage Haas F1. En effet, pas question pour lui de courir puisque sa VF-22 ne peut être réparée à temps.
Même si l’Allemand s’est dit en forme et apte à rouler, ce n’est pas possible selon son patron, Günther Steiner car cela aurait mis en danger la participation au prochain Grand Prix en Australie.
"Nous aurions pu travailler toute la nuit et ensuite découvrir que vous avez tout compromis parce que vous avez tout fait à la hâte. Ensuite, vous vous retrouvez avec un manque de pièces de rechange en Australie et s’il y a le moindre truc, vous risquez de ne pas courir alors que vous devriez, en théorie, être dans une meilleure position. Cela n’avait aucun sens pour moi donc nous avons décidé de préserver notre présence à Melbourne."
"De plus, vous devez tout expédier d’ici à Melbourne. Nous ne pouvons pas passer par le Royaume-Uni pour faire tout ce dont vous avez besoin sur la voiture, vérifier les fissures et toutes les joyeusetés d’après crash."
"De plus les points seraient très durs à avoir en partant de la voie des stands car il y a trop de bonnes équipes dans le peloton. En faisant ce choix, nous serons à 100% pour Melbourne. Il est toujours difficile de suivre le rythme des pièces détachées à produire alors nous préférons aller à l’autre bout du monde avec suffisamment de pièces."
Pour Schumacher, c’est évidemment la déception car, comme il le confie dans le paddock, "je serais prêt à aller courir. Mais nous devons faire attention à la gestion des composants et des pièces, sans quoi je serais sûrement capable de courir."
"C’est la deuxième course, les pièces de rechange sont généralement assez rares à ce moment de l’année, donc je me suis dit que ça pourrait être difficile. Mais néanmoins, j’espérais toujours pouvoir courir."
Schumacher s’était déjà crashé l’année dernière sur ce circuit. Mais cette année, avec des F1 plus basses, c’est bien plus piégeux selon lui.
"De ce que je me souviens, l’année dernière, c’était moins un souci, juste à cause de la façon dont les voitures étaient construites, avec un rake très élevé. Aujourd’hui, les voitures sont assez basses à l’arrière, et surtout sur ce circuit, dès que vous touchez ce vibreur qui est assez haut, les pneus arrière perdent le contact avec la surface."
"Cela signifie qu’il y aura une sorte de mouvement brusque, que nous avons vu chez deux autres pilotes en Q3, ils ont été proches de la même issue. Je pense que c’est quelque chose que les gens devront revoir, pour que ce soit réglé si nous revenons ici."
Haas F1
Steiner revient avec émotion et positivité sur l’accident de Grosjean à Bahreïn
Tost : Audi F1 ’aurait dû donner une chance’ à Schumacher
Magnussen révèle les raisons derrière sa compétitivité soudaine avec la VF-24
Komatsu : Haas F1 doit ’revoir l’opérationnel’ après le Brésil
+ sur Haas F1